Togo / PRISET et VBG : Quels rôles pour les comités de gestion des plaintes ?

Société Civile Médias
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(Société Civile Médias) – En vue d’éviter toute forme de violences basées sur le genre (VBG), dans le cadre de la mise en œuvre du projet PRISET, des comités de gestion des plaintes ont été mis en place par la CEET dans les différentes zones où des travaux sont prévus ? Quelles contributions sont-ils appelés à apporter ? Les ateliers de formation initiés à l’intention des membres de ces comités depuis la semaine dernière, avec l’accompagnement du GF2D, leur offrent l’occasion d’avoir une idée de leurs rôles et responsabilités.

Débuté la semaine dernière avec les cantons d’Amoutivé, Agoè, Bè, Zanguéra, Sagbado et Legbassito, ces ateliers de formation sur la prévention et la gestion des violences basées sur le genre se poursuivront cette semaine avec les cantons de Togblékopé et d’Aflao-Gakli. Ils se déroulent dans les 10 cantons du Golfe et d’Agoé Nyivé, zones ciblées par le Projet de Réformes et d’Investissement dans le Secteur de l’Energie au Togo.

D’après Pascal Ahiavédomé, chargé du projet PRISET au GF2D, les activités de lutte contre les VBG dans le cadre du projet doivent prendre en compte  l’engagement des communautés à soutenir la prévention et les activités de prévention de la VBG, y compris les risques d’exploitation et d’abus sexuels (SEA) et de harcèlement sexuel (HS).

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C’est dans ce cadre que les comités de gestion des plaintes ont été mis en place pour contribuer à prévenir, identifier et combattre les VBG et la violence contre les enfants sur les chantiers et dans les communautés.

Vue partielle des participants à l’atelier de formation du canton de Zanguera

Rôles et responsabilités des comités

Selon Pascal Ahiavédomé, les membres des comités de gestion des plaintes sont appelés à sensibiliser les communautés, avec une attention particulière, sur les types de violences dont peuvent être victimes les femmes et les enfants, les services offerts aux survivants, l’existence du mécanisme de gestion de plaintes et les façons d’y accéder.

Ils doivent également appuyer non seulement l’équipe du projet du GF2D dans le cadre de la mobilisation communautaire des activités de sensibilisation contre les VBG dans les cantons, mais aussi le mécanisme de gestion de plaintes du projet, en accompagnant les survivantes lors du processus de traitement de la plainte.

« Les comités de gestion des plaintes ont également pour rôle de référer ou accompagner les survivantes, pour les cas impliquant le viol et autres blessures physiques, vers les structures sanitaires associées à ce projet pour une prise en charge médicale », indique M. Ahiavédomé, d’après qui les membres des comités doivent également dénoncer les auteurs de violences en vue de sanctions et une prise en charge judiciaire.

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Aussi, sont-ils appelés à faire un suivi de la survivante pour s’assurer qu’elle a bénéficié d’une prise en charge sur les plans psychologique, juridique et médicale.

Par ailleurs, en ce qui concerne les pris en charge psychologique et juridiques, les comités de gestion des plaintes peuvent appeler le GF2D sur le chatbott automatisé dénommé « Akofa +228 93 96 89 89 » pour que les survivantes aient accès aux services.