Togo : Le projet PRISET, c’est aussi le respect des sauvegardes sociales relatives aux droits des populations !

Société Civile Médias
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(Société Civile Médias) – Lancé depuis mars 2021 pour améliorer le rendement du réseau électrique dans la capitale togolaise et augmenter le taux d’accès à l’électricité d’ici à fin 2022, le Projet de Réformes et d’Investissement dans le Secteur de l’Energie au Togo (PRISET), mis en œuvre par la CEET, attache également du prix au respect des sauvegardes sociales relatives aux droits des populations vivant dans ses zones d’intervention.

Ainsi donc, outre le plan d’action de réinstallation qui lui permet de recenser les personnes affectées par le projet et de les accompagner, la Compagnie d’énergie électrique du Togo a élaboré un Code de bonne conduite destiné aux entreprises recrutées pour le travail sur le terrain. L’élaboration de ce code s’explique par le souci d’éviter tout écart de comportement pouvant porter préjudice aux populations des quartiers ciblés par le projet, notamment aux femmes et aux enfants.

« A travers ce code, il s’agit d’amener le personnel de ces entreprises à respecter les droits humains, notamment les droits de la femme et les droits des enfants », explique Palakipawi Kpenguie (photo), spécialiste en développement social et consultant sur le projet PRISET.

Les violences basées sur le genre (VBG) y compris exploitation et abus sexuel (EAS), harcèlement sexuel (HS) et violence contre les enfants (VCE), sont particulièrement ciblées.

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En vue de l’atteinte de cet objectif, la CEET a mis en place des comités de gestion des plaintes dans les différents quartiers. Ces comités, composés de personnes vivant dans les zones d’intervention du projet, ont pour rôle de gérer les plaintes liées aux comportements abusifs pouvant se produire non seulement entre le personnel affecté au projet et ceux qui vivent sur le site du projet et aux alentours, mais aussi à l’intérieur du domicile des personnes affectées par le projet.

Lire aussi : Togo : La CEET et le GF2D contre les VBG dans les zones d’intervention du projet PRISET

Par ailleurs, en plus d’outiller les employés des entreprises travaillant sur le projet, la CEET initie, depuis le mardi 8 juin, en collaboration avec le Groupe de réflexion et d’action Femmes, Démocratie et Développement (GF2D)des ateliers de formation sur la prévention et la gestion des VBG ( y compris exploitation et abus sexuel et harcèlement sexuel) et la violence contre les enfants. Ces formations sont destinées aux membres des comités de gestions des plaintes et aux communautés riveraines et visent à renforcer leurs connaissances sur ces sujets.

« La finalité est de faire respecter les droits de nos parents et de enfants, de mettre les communautés en sécurité et de faciliter leur collaboration dans la mise en œuvre du projet PRISET. C’est une action sociale pour laquelle œuvre la CEET par rapport aux engagements qu’elle a prises vis-à-vis des partenaires », indique explique Palakipawi Kpenguie.

Commencés avec le canton d’Amoutivé, les ateliers de formation se dérouleront dans 9 autres cantons des préfectures du Golfe et d’Agoè-Nyivé, zones d’intervention du projet.