(Société Civile Médias) – Clap de fin pour le projet « FSPI : Leadership, autonomie économique des filles et des femmes et lutte contre les violences basées sur le genre au Togo ». Lancé en 2022 par la COFET grâce à l’appui financier de l’Ambassade de France au Togo à travers son Fonds de Solidarité pour les Projets Innovants (FSPI), l’initiative est arrivée à terme après deux ans de mise en oeuvre. A son actif, des formations et renforcements de capacité à l’endroit des organisations de femmes et 11 projets de terrain financés avec mise en œuvre effective dans toutes les régions du Togo.
Le projet « FSPI : Leadership, autonomie économique des filles et des femmes et lutte contre les violences basées sur le genre au Togo », il faut le rappeler, a été initié dans le but, entre autres, d’apporter un appui aux organisations de la société civile membres de la COFET pour mettre en œuvre des mini-projets efficaces dans plusieurs communautés. Par son biais, des actions ont été menées en vue de sensibiliser les femmes et les filles à divers niveaux, afin qu’elles s’intéressent aux postes de prise de décisions dans leurs domaines d’activité et dans leurs communautés, le but étant de réduire les inégalités entre femmes et hommes dans les milieux concernés.
D’après Honorine Honkou Laté, Coordinatrice nationale de la COFET, le projet a été marqué par 4 actions clés à savoir : la formation de 120 organisations de femmes sur toute l’étendue du territoire national sur la gestion de projets ; la formation de pools de formatrices pour accompagner les organisations de femmes dans le montage de projets suivant le standard de l’Union Européenne ; le renforcement des capacités sur la représentation et la représentativité des femmes dans les instances de décision et la structuration de la COFET ; et le lancement d’appels à projets à l’intention des membres de la faîtière afin de les amener à mettre en pratique ce qu’elles avaient appris lors des sessions de renforcement des capacités.
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A la suite de cet appel à projets, 11 mini-projets de terrain ont été financés et ont été mis en œuvre par plus de 25 organisations dans les cinq régions économiques du Togo.
« C’est une première expérience pour la COFET et dans l’histoire des organisations de femmes au Togo. Nous avons été accompagnés non seulement sur le plan financier, mais aussi sur le plan technique pour que nous puissions y arriver et pour que cela produise des résultats. Nous sommes donc très satisfaites parce que ce n’était pas évident pour nous de réussir ce parcours qui a consisté à lancer les appels à projet, à sélectionner les plus innovants, et à suivre ces projets jusqu’au bout », se réjouit la Coordinatrice de la COFET.
Les résultats issus des mini-projets ont été vulgarisés au cours d’un atelier de clôture organisé ce mardi 17 avril à Lomé. La rencontre a connu la participation des responsables de la COFET, des organisations bénéficiaires des subventions de l’Appel à projet, de l’Union Européenne (UE), ainsi que des autorités administratives et locales. A l’occasion, un documentaire sur les activités, les résultats et les témoignages issus de la mise en œuvre des différents mini-projets a été présenté aux participants. Aussi, d’intéressants témoignages ont été recueillis chez les organisations bénéficiaires. La rencontre a par ailleurs permis aux parties prenantes à l’atelier de prodiguer des conseils et de faire des suggestions et recommandations aux organisations membres de la COFET en vue de l’amélioration du travail si elles venaient à prendre en main d’autres projets.
Tout en félicitant la faitière pour le travail accompli durant les deux ans de mise en œuvre du projet, Charlotte Peiffer, Attachée de coopération et adjointe au Conseiller de coopération et d’action culturelle, n’a pas manqué de relever ce qui est, selon elle, un acquis important du projet « FSPI : Leadership, autonomie économique des filles et des femmes et lutte contre les violences basées sur le genre au Togo ». Il s’agit de l’importance du dialogue entre les OSC féminines, les collectivités et la chefferie traditionnelle.
« Je pense que c’est ce dialogue qui est fécond et qui va permettre de faire bouger les lignes et de faire changer les choses. Vos projets en témoignent et c’est un peu l’aspect essentiel que je retiens », a-t-elle fait savoir, en encourageant les organisations membres de la COFET à dialoguer avec les écosystèmes de leurs territoires pour voir quelles possibilités de financement s’offrent à elles en dehors des bailleurs institutionnels et traditionnels.