Togo : La CEET et le GF2D contre les VBG dans les zones d’intervention du projet PRISET

Société Civile Médias
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(Société Civile Média) – Appelés à interagir avec les populations, notamment les femmes et les enfants, au cours de leur travail sur le terrain, les employés des entreprises recrutés dans le cadre du projet PRISET, mis en œuvre par la CEET, peuvent contribuer à exacerber le risque des violences basées sur le genre (VBG) dans les zones d’intervention du projet. Une situation que la compagnie veut à tout prix éviter. En collaboration avec le Groupe de réflexion et d’action Femmes, Démocratie et Développement (GF2D), elle renforce les connaissances du personnel des entreprises, des comités de gestions des plaintes et des communautés riveraines, sur la prévention et la gestion des VGB, y compris exploitation et abus sexuel (EAS), harcèlement sexuel (HS) et violence contre les enfants (VCE).

Ce renforcement de connaissance se concrétise à travers une série d’ateliers de formation initiés à l’intention des groupes cibles concernés. Lancés mardi 7 juin dans le Canton d’Amoutivé, ces rencontres réuniront 509 membres des comités de gestion des plaintes, repartis dans les 10 cantons des préfectures du Golfe et d’Agoé-Nyivé, zones d’intervention du Projet de Réformes et d’Investissement dans le Secteur de l’Energie au Togo. Elles permettront aux participants de toucher du doigt des notions sur la prévention et la gestion des VBG/EAS/HS et VCE.

« Dans le cadre de la mise en œuvre du projet PRISET, nous avons élaboré un code de bonne conduite destiné aux entreprises qui interviennent sur le terrain. A travers ce code, il s’agit d’amener le personnel de ces entreprises à respecter les droits humains, notamment le genre et les droits des enfants. C’est dans ce cadre que nous avons prévu des séances de renforcement de capacités pour qu’au-delà de la formation que nous organisons à l’endroit des employés des entreprises, que nos parents vivant dans les différentes zones d’intervention du projet puissent aussi avoir des notions élémentaires sur ses droits, pour pouvoir les revendiquer et se faire entendre si possible », explique Palakipawi Kpenguie, spécialiste en développement social et consultant sur le projet PRISET.

Vue partielle des participants à l’atelier de formation du canton d’Amoutivé

Ses ateliers de formations, qui s’étaleront sur tout le mois de juin, ont pour objectif de renforcer les connaissances des groupes cibles concernés sur la prévention et la gestion des VBG/EAS/HS et VCE.

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D’après Pascal Ahiavédomé, chargé du projet PRISET au GF2D, les échanges lors de ces rencontres, porteront essentiellement sur la mission d’accompagnement du GF2D sur le volet gestion des VBG y compris exploitation et abus sexuel, harcèlement sexuel et violence contre les enfants ; la définition et les manifestions des VBG ; le Mécanisme de prévention et de gestion des plaintes. Les rôles et responsabilités des membres des comités de gestion des plaintes seront également passés au peigne fin, ainsi que et le référencement des survivantes vers les structures compétentes pour une prise en charge holistique.

Les préoccupations soulignées feront objet de discussion pour une solution commune pour le renforcement du mécanisme mis en place.

Les ateliers se poursuivent ce mercredi dans le canton d’Agoè. Vendredi, ce sera le tour du canton de Bè.

Rappelons que le projet PRISET a pour objectifs spécifiques de réformer, renforcer et améliorer la gestion des services publics, réhabiliter, renforcer et étendre le réseau de distribution de Lomé afin de réduire les pertes techniques, d’améliorer la qualité et la fiabilité de l’offre en améliorant l’accès aux services d’électricité.