(Société Civile Médias) – Mis en œuvre depuis 2020 par l’ONG Solidarité en Action pour la Lutte contre la Pauvreté (SALUT), le « Projet d’Appui à la Gouvernance locale pour une Sécurité Alimentaire et l’accès aux Moyens d’Existence durables – (Pro-AGSAME) » a achevé sa première phase fin 2022. Cette phase a permis d’enregistrer plusieurs acquis qui ont effectivement contribué au développement économique et social des populations des zones bénéficiaires. Dans le but de consolider les acquis obtenus, la deuxième phase du projet a été conçue pour une durée de 2 ans (2023 – 2024) et sera implémenté à travers une approche participative avec les bénéficiaires du projet. Elle a été officiellement lancée ce mercredi 24 mai.
L’objectif visé par le projet Pro-AGSAME, il faut le rappeler, est de contribuer au renforcement du niveau d’organisation structurelle et fonctionnelle des communautés et au renforcement des moyens de subsistance des bénéficiaires à travers la promotion des droits relatifs à l’accès aux services sociaux de base, la vulgarisation des pratiques agricoles durables et des procédures administratives pour l’établissement des pièces d’identité, la contribution à l’accès à l’eau potable par les populations et à l’assainissement, la fourniture des produits agricoles sains aux populations à travers la mise en place d’un marché de produits agroécologiques, la lutte contre l’insécurité foncière et les litiges fonciers.
Le projet est financé par Action Solidarité Tiers Monde (ASTM) et mis en œuvre dans les préfectures du Golfe, de Zio, de l’Avé et d’Agoè-Nyivé au profit des communautés à la base. Dans sa première phase, il a permis d’améliorer le niveau d’organisation structurelle et fonctionnelle de plusieurs communautés pour une sécurité alimentaire et l’accès aux moyens d’existence des ménages. Des acquis que la phase II entend consolider.
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Pro-AGSAME II présenté aux bénéficiaires
C’est à travers un atelier organisé ce mercredi 24 mai que la phase II du projet a été officiellement lancée. La rencontre, tenue à Lomé, a été l’occasion de faire connaître aux parties prenantes le contenu et la stratégie de mise en œuvre de Pro-AGSAME II, de les informer du démarrage officiel des activités.
« Nous nous sommes réunis pour présenter le projet à nos bénéficiaires et aux acteurs avec lesquels nous allons travailler sur le terrain pendant les deux prochaines années. Nous avons, ensemble, échangé pour avoir leurs avis afin que le projet puisse réussir dans de bonnes conditions. A travers cette initiative, nous voulons donner l’accès au moyen d’existence durable à nos bénéficiaires qui sont pour la plupart des maraîchers », explique Carlos Detchinli, chargé de Programme Organisation du monde rural et Gouvernance locale à l’ONG SALUT.
L’atelier a par ailleurs permis de faire un bilan d’exécution des acquis obtenus lors de la phase I du projet ; de présenter le projet Pro-AGSAME phase II et sa stratégie d’exécution et de solliciter la participation et l’adhésion des bénéficiaires pour des résultats plus impactant au terme de la période d’exécution. Au sortir des échanges, l’organisation initiatrice du projet attend beaucoup plus des différents bénéficiaires.
« A l’issue de cet atelier, nous sommes sortis beaucoup plus enrichis des avis de nos participants et de leurs contributions qui nous permettront de poser les bases du projet et ensemble avec l’énergie des différents acteurs, œuvrer pour une mise en œuvre efficace », se réjouit Carlos Detchinli.
L’un des défis que viendra relever Pro-AGSAME II est de pallier au problème d’insécurité alimentaire. Alors que les femmes et les producteurs adoptent souvent de mauvaises pratiques agricoles dans la zone d’intervention du projet, le projet veut donc les appuyer avec des techniques agroécologiques pour qu’elles puissent produire bio.
A noter que l’atelier a été ouvert par Kossi Aboka, Maire de la commune Golfe 5.
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Créée en 2001, l’ONG SALUT œuvre pour le développement économique et social durables des communautés rurales et péri urbaines de la région Maritime, en s’attaquant aux racines de la pauvreté, de l’insécurité alimentaire de même que la dégradation des ressources naturelles et de l’environnement. Elle contribue à travers ses actions, au renforcement de la résilience économique, environnementale de ses bénéficiaires cibles et des communautés dans lesquelles vivent celles-ci.