Tchad / Éducation : Avancées significatives dans les négociations entre le gouvernement les enseignants

Ama Larissa AGBENOU
2 Min Read

(Société Civile Médias) – Depuis novembre dernier, le syndicat des enseignants du Tchad réclame le règlement des arriérés de salaire, des titres de transport et des améliorations des conditions de travail. Les récentes négociations, entamées en janvier entre le gouvernement de Succès Masra et le comité de crise du syndicat, montrent des avancées significatives qui aboutiront sans doute à de grandes résolutions en mars prochain. C’est ce qui ressort d’une réunion entre les deux parties.

Lors de la réunion tenue en début février, le Premier ministre a exposé les points de revendication proches de la satisfaction. Parmi eux, la promesse d’une prime de dévouement pour tous les enseignants fin février, ainsi qu’une enveloppe d’un milliard de francs CFA pour la rénovation des conditions de travail. Les enseignants recevront également un chèque présidentiel d’environ trente mille francs CFA par enseignant.

Le gouvernement s’est également engagé à verser les primes de transport et de documentation ainsi que les arriérés de salaire échelonnés sur trois mois pour les nouvelles recrues. Une mise à jour des indices est prévue et le rattrapage des effets des 16 mesures visent à améliorer la vie des enseignants.

Engagements Gouvernementaux : Points de Revendication Proches de la Satisfaction

- Advertisement -

Lors de l’assemblée générale du syndicat des enseignants tenue suite à la réunion, le président du comité de crise, Djimhoudel Faustin, a souligné les progrès, avec cinq des sept revendications initiales prises en compte. Pour les primes coupées en 2016, le gouvernement propose des terrains et des motos, une proposition en accord avec la majorité des enseignants.

Un rendez-vous est prévu le 5 mars pour finaliser le projet de compensation. En attendant, le président du comité de crise encourage les enseignants à maintenir leurs activités. Ces développements , soutient- il, reflètent la réelle volonté du gouvernement de répondre aux préoccupations des enseignants et d’assurer des conditions de travail dignes dans le secteur éducatif au Tchad.