JIF 2018: Priorité à l’instruction et à la qualification professionnelle des filles

luzdelsol668
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(Société Civile Média) – « Avec elle : encourager l’instruction et la qualification professionnelle des filles », c’est autour de ce thème que la Communauté internationale célèbre, ce 11 octobre, la Journée Internationale de la Fille. Une Journée célébrée depuis 2012 et qui vise à mettre en lumière les besoins des filles et à répondre aux défis auxquels elles font face. Cette Journée promeut également l’autonomisation des filles et l’exercice de leurs droits fondamentaux.

« Aujourd’hui, toute une génération de filles se prépare à entrer dans un monde du travail en rapide mutation, transformé notamment par l’innovation et l’automatisation. Ce contexte demande des travailleurs de plus en plus instruits et qualifiés », souligne António Guterres, Secrétaire Général de l’ONU, dans son message à l’occasion de cette Journée. « Or, un quart des jeunes – pour la plupart des femmes – ne sont actuellement ni scolarisés, ni formés ou employés », déplore-t-il.

Pour M. Guterres, à travers le thème retenu cette année, il est essentiel d’élargir les opportunités d’apprentissage actuellement disponibles aux filles, notamment à celles issues de pays en développement, qui risquent autrement de tomber dans un cycle d’exploitation et de travail précaire. « Il s’agit d’appeler la communauté internationale à repenser la manière dont ces jeunes sont formées et de tracer de nouvelles voies afin de faciliter leur transition dans le monde du travail », insiste-t-il.

Tout en faisant remarquer que partout dans le monde, les femmes doivent faire face à des adversités qui entravent leur éducation, leur formation et leur entrée dans le monde du travail, ONU Femme invite à « investir dans l’éducation et les compétences des filles afin qu’elles puissent être sur la bonne voie pour développer leur plein potentiel dans leurs emplois futurs ».

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Neuf des dix pays du monde où les filles ont le moins accès à l’éducation sont en Afrique. Le premier est le Soudan du Sud (15,93 %), suivi par la Centrafrique (17,75 %), le Niger (21,5 %), l’Afghanistan (23,51 %), le Tchad (27,16 %), le Mali (29,28 %), la Guinée (30,35 %), le Burkina Faso (33,03 %), le Liberia (36,2 %) et l’Ethiopie (36,79 %).