Togo : Des acteurs étatiques, communautaires et des leaders religieux formés pour la fourniture de services non discriminatoires aux personnes vulnérables et marginalisées

Société Civile Médias
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(Société Civile Médias) – Engagés pour l’édification d’une société juste, égalitaire et respectueuse des différences et de la diversité, le GF2D et la CTDDH travaillent à la mutualisation des efforts en vue de l’atteinte de cet idéal. Ceci, à travers leur projet intitulé « Ensemble pour les droits des femmes, des personnes vulnérables et marginalisées par la vulgarisation des procédures de saisine des mécanismes internationaux des droits humains ». A la suite de la session de renforcement des capacités des OSC du District Autonome du Grand Lomé, le projet initie, à partir de ce jeudi 24 août, une rencontre de formation de trois jours avec des professionnels de la santé, des acteurs communautaires et leaders traditionnels et religieux, des forces de l’ordre et de la justice pour la fourniture de services non discriminatoires.

La rencontre, qui se tient à Lomé, a pour objectif de contribuer au renforcement des capacités de ces acteurs clés sur les instruments juridiques et mécanismes nationaux, régionaux et internationaux de protection des droits de l’Homme.

Table d’honneur lors de l’ouverture de la rencontre

Alors que les organisations des populations clés sont parfois démunies face aux violations de leurs droits humains et aux discriminations sociales subies par leurs membres, il s’agit, à travers cette rencontre de trois jours, de sensibiliser les participants sur l’importance de tenir compte de leurs droits pour éviter qu’elles soient marginalisées.

« La Constitution togolaise affirme l’égalité de tous sans aucune distinction devant la loi et intègre dans ses dispositions les traités et conventions des droits humains ratifiés par l’Etat. Par ailleurs, l’Etat a entrepris une révision des autres instruments juridiques nationaux pour les harmoniser avec les traités et conventions internationaux ratifiés, notamment en ce qui concerne le respect des principes de l’égalité et de non-discrimination. Malgré ces avancées, la jouissance effective des droits de l’homme demeure un défi, notamment pour les groupes vulnérables et marginalisés. Ces cibles souffrent de différentes formes de violation de droits humains », déplore Michèle Aguey, Secrétaire générale du GF2D, estimant qu’il faut éviter que cette situation perdure.

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Vue, en partie, des participants à la rencontre

Cette formation sera donc l’occasion de familiariser les professionnels de la santé, les acteurs communautaires et leaders traditionnels et religieux, les forces de l’ordre et de la justice sur les instruments juridiques de protection des droits humains. Ces acteurs seront également outillés sur les mécanismes nationaux, régionaux et internationaux de protection des droits de l’Homme.

A travers cette formation, le Groupe de réflexion et d’action, Femme Démocratie et Développement et la Coalition Togolaise des Défenseurs des Droits Humains entendent également susciter la réflexion sur la synergie entre les différents acteurs dans la prise en charge des personnes vulnérables et marginalisées pour une meilleure protection des droits des personnes vulnérables et marginalisées.

Photo de famille

A noter que ce mercredi 23 août, s’est achevée une formation de trois jours à l’endroit de 60 membres d’OSC du District Autonome du Grand Lomé pour une meilleure protection des droits des personnes vulnérables.

Le projet « Ensemble pour les droits des femmes, des personnes vulnérables et marginalisées par la vulgarisation des procédures de saisine des mécanismes internationaux des droits humains », il faut le rappeler, reçoit l’appui financier de l’ambassade des Etats-Unis au Togo.