Togo : L’AIFJL met en place 8 clubs d’écoute et de dialogue communautaire pour le renforcement de la cohésion sociale

Société Civile Médias
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(Société Civile Médias) – Clap de fin pour le projet « Renforcement des mécanismes de concertation/consultation des adolescents au niveau local pour la consolidation de la paix pour les échanges inclusifs sur les bonnes pratiques de prévention et de gestion de conflits ». Mis en œuvre durant trois mois par l’Association Internationale des Femmes et Jeunes Leaders (AIFJL) dans 8 communes du Togo, l’initiative, qui a pris fin le samedi 10 décembre dernier avec l’étape de Yoto 3, a abouti à la mise en place de 8 clubs d’écoute et de dialogue communautaire (CEDC) dans les communes bénéficiaires, pour le renforcement de la cohésion sociale.

Le projet, il faut le rappeler, a reçu l’appui financier de l’UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l’Enfance). Il a été mis en œuvre dans les communes Oti 1 et 2, Tchaoudjo 3, Sotouboua 1 et 2, Yoto 3, Vo 2 et 4. Son objectif est d’engager et impliquer davantage les jeunes et adolescents des communautés aux cotés des autorités locales dans les mécanismes et cadres locales de consolidation et de promotion de la paix.

Une des activités phares de la deuxième phase du projet, la mise en place des Clubs d’écoute et de dialogue communautaire a été effective. Ainsi donc, 8 CEDC (dont un par commune) ont été installés par l’AIFJL dans les localités de Barkoissi, Mango, Aléhéridè, Adjengré, Sotouboua, Akoumapé, Togoville et Gboto Vodoupé.

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Ce cadre, à en croire ses initiateurs, réunit des jeunes, des adolescents, des autorités locales et religieuses, ainsi que des leaders communautaires. Il permettra aux jeunes de s’exprimer et d’être consultés, mais aussi de proposer des idées et des actions de renforcement de la cohésion sociale et de développement communautaire, en tant que composantes de leur communauté.

« En fin de compte, ces clubs doivent initier des activités citoyennes en vue de promouvoir le vivre-ensemble. Leur rôle est de renforcer la cohésion sociale au-delà du projet. Les CEDC sont des outils mis en place pour rendre pérenne le projet et faire en sorte que les acteurs, au niveau local, puisse prendre en charge leur propre développement et leur propre problème en ce qui concerne la promotion de la cohésion sociale », explique Alice Goza, présidente de l’AIFJL.

A noter que la deuxième phase du projet a également permis à l’AIFJL de mettre en place un cadre de discussion multi-acteurs (élus locaux, jeunes, leaders communautaire et religieuses, CDQ/CVD) et de faire un diagnostic participatif rapide sur les mécanismes de concertation et de consultation des adolescents existants sur le plan local.

La première phase, quant à elle, a été essentiellement consacrée à la formation de 80 élus locaux et 80 jeunes appartenant à des organisations de jeunes et de base. Il s’agissait de leur donner des connaissances pouvant leur permettre d’être bien aguerris dans la prévention et la gestion des conflits ainsi que dans la médiation communautaire pour mieux faire face aux questions de développement dans leurs communautés.