(Société Civile Médias) – Amnesty International Togo s’active pour la pleine participation des filles à la gouvernance locale par le biais de son « Projet de soutien à la participation et au dialogue des jeunes filles pour le développement local au Centre et au Sud Est du Togo ». Trente jeunes, en majorité des filles membres des clubs et organisations de jeunesse de la commune de Tchaoudjo 1, ont été formés par l’organisation dans ce sens.
« Dans certaines villes, les jeunes filles sont organisées au sein des clubs et des organisations de jeunesse, mais peinent à être représentées, être écoutées ou voir leurs préoccupations prises en compte au sein des instances de décisions », a déploré Aimé Addi, directeur de la section togolaise d’Amnesty International. D’après ce dernier, cette situation « semble s’expliquer par le fait que peu d’entre elles connaissent leurs droits, surtout le droit à la participation et les mécanismes en place pour jouir de ce droit ».
C’est donc compte tenu de cette situation qu’Amnesty International Togo a initié son projet avec l’appui du Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL).
La formation, tenue le samedi 1er octobre à Sokodé, a permis d’outiller les jeunes sur les questions de participation citoyenne et sur comment faire un plaidoyer. Il a également été l’occasion de les éclairer sur le fait que leur participation citoyenne est un droit humain et qu’ils ont le devoir d’œuvrer et de contribuer à faire de leurs communautés un havre de paix et de dialogue.
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Amnesty International Togo a par ailleurs saisi l’occasion de cette rencontre pour échanger avec les jeunes sur la décentralisation et les opportunités qui leur sont offertes pour leur participation à la gouvernance locale.
Alors que les Technologies de l’information et de la communication (TIC) sont devenues nécessaires dans tous les secteurs de la vie, les participants à la formation ont également appris comment cet outil peut les aider dans leur participation citoyenne, sans oublier les dangers que les TIC peuvent aussi représenter s’ils ne sont pas bien utilisés.
D’après le Directeur d’Amnesty International Togo, ces formations et les activités qui suivront permettront de renforcer le leadership des jeunes surtout les filles activistes à agir en tant qu’acteurs de changement dans leurs communautés locales et à contribuer d’une manière efficace à atténuer les causes profondes de leur marginalisation dans les villes de Sokodé, Tchamba, Aného et Afagnan.