La Konrad Adenauer Stiftung renforce les capacités des jeunes sur le journalisme politique

Société Civile Médias
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(Société Civile Médias) – A la Konrad Adenauer Stiftung (KAS), la formation des jeunes sur les questions de développement et de démocratie occupe une place importante, le souci permanant de cette Fondation étant de permettre à cette couche d’être outillée sur les questions politiques, surtout en Afrique francophone. C’est dans ce cadre que la KAS a permis à des jeunes de renforcer leurs capacités sur le journalisme politique à travers une formation tenue virtuellement du 9 au 12 août dernier.

Ils sont une trentaine de jeunes issus de 4 pays francophones de l’Afrique de l’Ouest (Bénin, Guinée, Côte d’Ivoire et Togo) à avoir suivi cette rencontre organisée en collaboration avec le Group Siyabonga Gold du Bénin.

Perçue comme une forme de journalisme qui se consacre à la simple couverture de l’actualité politique et à la vie publique, le journalisme politique peut aller au-delà. Pour la KAS, il est donc nécessaire pour les jeunes de mieux cerner les contextes politiques afin de faire un travail professionnel qui respecte les règles de l’éthique et de la déontologie du métier.

Dans les détails, la formation s’est donc focalisée, au cours des deux premiers jours, sur des modules comme la « Typologie des régimes politiques africains: quelques études de cas », « Les médias comme facteur de pouvoir en politique » ; « Le traitement des faits politiques par les journalistes », « L’éthique journalistique en matière de journalisme politique ».

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Le troisième jour a été consacré aux questions d’élections en Afrique avec un focus sur deux thèmes à savoir : « Le journalisme politique et les élections : comment planifier et organiser la couverture d’une élection » et « Les sujets d’intérêt pour le journaliste politique en période électorale ».

Les discussions et échanges ont surtout tourné autour du respect de l’éthique et de la déontologie dans le métier, la curiosité d’apprendre de nouvelles choses, se former sans cesse, chercher à mieux comprendre les faits politiques et la capacité de faire des analyses objectives sur d’autres faits qui régissent la vie publique.

« Ce fut un réel plaisir pour moi de prendre part cette rencontre qui m’a permis de mieux cerner les défis et les enjeux du métier de journaliste politique. C’est un domaine qui exige beaucoup de professionnalisme parce que vous serez amené à fouiner partout afin d’avoir de bonnes informations et apporter la lumière à la population », se réjouit Kossi Agbeko Sovon, un des bénéficiaires de la formation.

Un panel de discussion et d’échanges avec des experts aguerris comme Armel Dossou-Kago du Bénin et Stéphane Bahi de la Côte d’Ivoire (tous deux journalistes politiques avec plusieurs années d’expériences) a clôturé la rencontre.