(Société Civile Médias) – Pour son troisième et dernier atelier de l’année académique 2021-2022, l’ONG Pathways Togo a choisi de se focaliser sur la question de l’employabilité. C’est ainsi qu’elle a, du 1 au 4 juin 2022, renforcer les capacités de 65 jeunes filles sur le plan professionnel. L’idée est de contribuer à leur insertion sur le marché de l’emploi le moment venu.
Tenue à l’évêché d’Atakpamé (162 km au nord de Lomé), cette rencontre a connu la participation des boursières, des championnes et d’un certain nombre d’invitées, notamment les amies des boursières. Elle a été essentiellement consacrée au renforcement de capacités en informatique, aux méthodes de travail universitaire, à la rédaction de CV et lettre de motivation, ainsi qu’aux fondamentaux de l’entrepreneuriat.
En effet, une enquête menée par l’ONG Pathways avant l’organisation du troisième atelier a permis à cette organisation de se rendre compte de la non-maitrise des méthodes de travail universitaire par les boursières, alors qu’en majorité, elle désirent travailler ou entreprendre après l’obtention de leur licence.
« Dans le domaine de l’informatique par exemple, on note une large connaissance du logiciel de traitement de texte Word et la navigation sur internet pour rechercher des informations pour mieux comprendre les cours qui sont le plus cités. Les boursières pour la majorité ne maitrisent pas les techniques d’envoi de mail et le logiciel Excel », fait savoir Nouhoum Akondo, Directeur du Programme de Pathways Togo. Et d’ajouter que les boursières ne maîtrisent pas non plus les types de Curriculum Vitae et lettre de motivation alors que leur connaissance est importante pour rédiger les demandes d’emploi.
Le troisième atelier a donc été l’occasion de former les 65 jeunes filles sur l’utilisation des logiciels Excel et l’envoi de mails. La rencontre a également permis d’apprendre aux boursières les stratégies à développer pour gagner un emploi et de leur communiquer les points clés de la rédaction de CV et lettre de motivation.
Les participantes ont par ailleurs été outillées sur les méthodes de travail universitaire. Un module animé par le formateur Edem Kossi Yovogan et qui leur a permis d’avoir une idée de comment s’organiser pour bien réussir leurs études à l’université.
« La réalité du monde scolaire est différente de la réalité du monde universitaire. Et plusieurs jeunes perdent les repères à leur arrivée à l’université parce que les choses ne se font pas de la même façon qu’au lycée. A travers ce module, nous avons donné aux boursières les clés pour une bonne maîtrise des méthodes d’étude universitaire. Le module leur a également permis de savoir comment développer les divers stratégies d’apprentissage, d’identifier les techniques pratiques pour planifier et gérer le temps universitaire et de concevoir un plan d’action pour leur étude », indique M. Yovogan.
Par ailleurs, les participantes ont pu consolider leur capacité sur l’usage du digital pour trouver un stage ou emploi. Elles se sont vues transmettre les principes fondamentaux de l’entrepreneuriat et ont pu échanger avec les anciennes boursières pour un partage d’expériences.
A la fin de l’atelier, nombreuses sont les boursières qui ont avoué avoir beaucoup appris grâce à la diversité et à la richesse intellectuelle des modules proposés, l’expérience des formateurs et les travaux pratiques qu’elles ont faits. La majorité des participantes s’engagent à faire usage de leur acquis lors de cet atelier.
A noter que des attestations ont été remises aux boursières en fin parcours licence à l’issue de l’atelier.
Pour rappel, l’ONG Pathways Togo est une organisation à but non lucratif créée en septembre 2010 par les volontaires du Corps de la Paix. Elle est vouée à l’amélioration de la qualité de vie des familles togolaises par la promotion de l’éducation des jeunes filles au Togo. Sa mission principale est de réduire les obstacles qui empêchent les jeunes filles et femmes togolaises d’accéder à l’éducation et de poursuivre leurs études jusqu’au plus haut niveau. Pour cela, Pathways Togo octroie des aides scolaires aux filles dès l’accès à la classe de 6e jusqu’à l’obtention de la licence.
