(Société Civile Médias) – Alors que certains estiment que la contractualisation des formations sanitaires publiques n’a pas donné les résultats escomptés, le ministre togolais en charge de la santé, Prof. Moustafa Mijiyawa, ne l’entend pas de cette oreille. D’après ce dernier, l’initiative, lancée en 2017, a abouti à des « conclusions extrêmement positives et encourageantes, du moins en interne » et sera élargie à d’autres formations sanitaires.
L’approche contractuelle, il faut le rappeler, vise à assainir le secteur de la santé, garantir des soins de qualité pour les populations et améliorer la gouvernance dans le secteur. Il est expérimentée dans 08 centres issus des trois niveaux de la pyramide sanitaire à savoir CHU-Sylvanus Olympio, CHU-Kara, CHR Atakpamé, Sokodé, Dapaong, CHP Blitta, Notsè et CMS Siou.
Présentant une communication sur la question jeudi en conseil des ministres, M. Mijiyawa a fait savoir qu’« il a été constaté une amélioration de la situation financière des formations sanitaires concernées, permettant un réinvestissement de ressources dégagées au bénéfice de l’amélioration du plateau technique ».
Parmi les points positifs relevés par le ministre, figurent entre autres l’amélioration de l’offre de soins aux populations, la croissance du taux de fréquentation et du nombre d’actes médicaux, la disponibilité des médicaments et la prise en charge des indigents.
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Sur la base des résultats constatés, Moustapha Mijiyawa entend donc étendre la contractualisation à huit autres formations sanitaires. Il s’agit de Bè, Lomé commune, CHU Campus de Lomé, Aného, Tsévié, Kpalimé, Notsè et Sotouboua.