Togo : Le CACIT invite à une unicité d’action pour mieux défendre les droits de l’homme

Jean de Dieu SOVON
3 Min Read

(Société Civile Médias) – Mis à rude épreuve par la Covid-19, les droits de l’Homme ont connu une nette régression au Togo. Cette situation interpelle tous les acteurs dont le Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT). L’organisation a, en fin de semaine dernière, appelé les acteurs à mieux reconstruire la société pour qu’ensemble les droits de l’homme soient défendus.

C’était au cours d’un dîner de presse initié par le CACIT en partenariat avec l’Union Européenne dans le cadre de la Journée internationale des droits de l’homme, célébré chaque 10 décembre. Ce rendez-vous a permis à  un parterre de personnalités d’échanger sur  « Les droits de l’Homme à l’épreuve de la Covid-19 », thème retenu.

« La Covid-19 a provoqué une régression des droits humains dans le pays. Nous estimons que nous devons reconstruire notre société. Même si nous sommes en période de Covid-19, cela exige de nous d’être ensemble pour ne pas baisser la garde en matière des droits de l’Homme », explique Claude AMEGAN, président du conseil d’administration du CACIT.

D’après Claude AMEGAN, le Togo a connu une multitude d’événements depuis la survenue de la pandémie, notamment un couvre-feu et ses conséquences désastreuses pour les droits de l’homme.

- Advertisement -

 « Les droits de l’homme ont reçu des coups, c’est pourquoi nous voulons le rappeler à tous et attirer l’attention sur le faite que nous devons rester ensemble pour reconstruire notre société dans le respect total des droits de l’homme, tout en nous battant contre cette pandémie », ajoute M. AMEGAN.

 « Cette journée commémorative du 10 décembre nous rappelle non seulement la journée de la Déclaration universelle des droits de l’homme, mais aussi et surtout la préoccupation que représentent les droits de l’homme dans la vie individuelle et collective que nous menons ensemble », précise Christian TRIMUA, ministre des droits de l’Homme, au cours de ce dîner qui a permis d’échanger autour de trois thèmes :

« La crise de la Covid-19 et le droit à l’éducation » ; « La crise de la Covid et le droit à la santé et à la protection sociale avec attention particulière aux handicapées et autre groupes vulnérables » et « La crise de la Covid-19 et les droits civils et politiques ».