(Société Civile Médias) – Alors que tout le monde en fait usage au quotidien, des milliers de personne au Togo et dans le monde vivent encore sans accès à des installations sanitaires digne de ce nom. Un défi que la communauté internationale tente de relever à travers la Journée mondiale des toilettes, célébrée le 19 novembre de chaque année. Une célébration qui intervient cette année dans un contexte de crise sanitaire liée à la Covid-19.
Pour Espoir DATCHIDI, responsable programme santé scolaire à la chaine de l’Espoir, cette célébration offre l’occasion de renfoncer l’hygiène et l’assainissement individuel mais aussi collectif, gage d’une meilleure santé des populations.
« 4,2 milliards de personnes n’ont pas accès à des installations sûres dans le monde et plus de 800 enfants de moins de 5 ans meurent chaque jour de maladie diarrhéique due à la mauvaise hygiène. Tous ces constats ont amené les Nations Unies à initier une journée de sensibilisation et de plaidoyer en vue d’amener les populations à avoir de bons systèmes d’assainissement de base »,explique M. DATCHIDI.
Parce qu’avoir des toilettes décentes est aussi une question de droits humains et de dignité de l’homme, il est donc important d’avoir des latrines qui répondent aux normes d’hygiène et résistent aux aléas climatiques. Et pour cause, de nos jours, les changements climatiques entraînent inondations, sécheresses, élévation du niveau de la mer, des phénomènes qui peuvent endommager une partie du système d’assainissement.
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« Cette situation peut créer des problèmes de santé notamment le choléra, la fièvre typhoïde, les maladies diarrhéiques qui sont à la base de beaucoup de problèmes de santé au niveau de nos communautés», précise le responsable programme santé scolaire à la chaine de l’Espoir.
Si cette la Journée mondiale des toilettes œuvre pour que chaque maison puisse avoir une latrine sûre qui peut résister aux aléas climatiques, l’autre grand combat à gagner est la défécation à l’air libre. Une pratique très courante au Togo et qui cause d’énormes problèmes. Selon les données 2019 de ‘‘Join Monitoring Programm’’ (JMP), seul 16% de la population a accès aux latrines avec des diversités en milieu rural et en milieu urbain.
Espoir DATCHIDI estime qu’il faut plus de sensibilisations à l’endroit des populations pour qu’elles comprennent les liens étroits entre la santé et la défécation à l’air libre. Il ne manque pas de lancer un appel à tous les Togolais pour que les questions d’hygiènes soient une priorité dans le pays.
« L’appel est donc lancé à tous les Togolais afin qu’ils prennent conscience et mettent tout en œuvre pour avoir une latrine chez eux. Pas n’importe quelle latrine mais des latrines répondant aux normes d’hygiènes. Et que chacun fasse la police autour de lui pour que les questions d’hygiènes soient promues dans notre pays ».