Togo : Le PASA donne un coup de pouce à la production des huiles végétales

luzdelsol668
3 Min Read

(Société Civile Média) – Mis en œuvre depuis quelques années au Togo, le Projet d’Appui au Secteur Agricole (PASA) fait du bien à aussi bien aux producteurs agricoles qu’aux transformateurs. C’est le cas de « SCOOPS BIO PRODUCT » et LAS BEGUNAS NON KUDUMON, deux structures de transformation d’oléagineux basées respectivement à Atakpamé et Sokodé.

Spécialisée dans la transformation de l’huile de palme, « SCOOPS BIO PRODUCT » ne rencontre plus les difficultés d’avant grâce à la subvention qu’elle a reçue du PASA. Un appui qui lui a permis d’améliorer non seulement son rendement, mais également les conditions de vie de ses employés.

En effet, d’après Séraphin KEKEH, Directeur Général de cette structure, avant l’appui du PASA, « SCOOPS BIO PRODUCT » produisait environ 5 litres d’huile de palme par jour. Mais aujourd’hui, la production avoisine 2000 litres à 3000 quotidiennement.

« Depuis la subvention du PASA,  les difficultés qui étaient rencontrées dans ce travail de transformation de l’huile a disparu. Même sur le plan individuel,  nos membres et   employés ont connu  une nette amélioration de leurs conditions de vie et de travail », confie M. KEKEH.

- Advertisement -

A Sokodé, LAS BEGUNAS NON KUDUMON, qui transforme les noix de cajou en huile, a également vu sa production s’agrandir grâce à l’appui du PASA. L’arrivé de ce projet a d’ailleurs rendu le travail plus facile pour cette structure.

« Les noix on devait les cherchés loin et cela nous revenait cher avec les coûts de transport. Mais depuis que le ministère de l’agriculture a pensé à nous avec ces fonds subventionnels du PASA, les femmes transformatrices de notre localité ne souffrent plus », témoigne Adoua TOYI, présidente de l’association.

« Nous avons acquis des matériels qui facilitent le travail comme le séparateur. Avant ce  matériel inconnu de nous, on pouvait passer deux à trois jours pour trier les noix mais maintenant en 1 jour on arrive à remplir 5 sacs. On est parvenu à 4  tonnes voire 5  de noix  par mois alors qu’avant à  peine on pouvait atteindre 1 ou 2 tonnes par mois », a-t-elle souligné.