Togo: L’ANAVIE propose la création d’un groupe de travail pour l’élaboration d’une loi sur la protection des groupes vulnérables

luzdelsol668
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(Société Civile Média) – L’Association Nos Années de Vies (ANAVIE), une organisation qui promeut la défense des droits des personnes âgées, manifeste son désir de voir ce groupe vulnérable avoir de meilleures conditions de vie. Elle propose la création d’un groupe de travail qui réfléchira à l’élaboration d’une loi sur la protection des groupes vulnérables.

Les groupes vulnérables sont souvent victimes de torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Pour limiter, voire endiguer ces discriminations et autres violences, le Comité contre la Torture (CAT) a suggéré au gouvernement togolais l’application effective des dispositions du Code pénal réprimant ces violences dont sont régulièrement victimes ces couches de la population.

L’Etat togolais avait adopté une démarche lui permettant d’apporter un soulagement aux personnes handicapées, aux femmes et enfants en leur accordant une protection formalisée par des lois particulières portant sur ces catégories de personnes. Une démarche saluée par Koffi ALFA-TCHEGBASSI, le Directeur exécutif d’ANAVIE (photo), qui les appelle tout de même à faire plus.

« La bonne démarche sera de prendre une loi sur le statut de la personne âgée. Cette loi permettra déjà de corriger l’inégalité de fait constatée entre les personnes âgée et les autres personnes vulnérables », explique M. ALFA-TCHEGBASSI.

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De la mise en place des mécanismes de prévention de toutes formes de violence à l’endroit des groupes vulnérables à l’avènement d’une telle loi, l’ANAVIE est disposée à proposer des pistes de solutions. 

« Nous sommes favorable à tout ce qui pourrait contribuer à améliorer le sort des personnes âgées et sommes en mesure d’apporter notre pierre à l’édifice en participant à un groupe de travail qui sera à même de proposer des pistes pour l’élaboration d’une telle loi », indique le Directeur exécutif de cette association.

Pour rappel, la problématique des violences et discriminations faites aux groupes vulnérables fait partie des 45 recommandations formulées par le Comité contre la Torture (CAT) à l’endroit de l’Etat togolais à Genève en juillet 2019.