(Société Civile Média) – Les femmes, on le sait déjà, sont très peu représentées en politique et dans les plus grandes instances de décision des pays africains. Dans l’armée, leur pourcentage n’est pas non plus des plus reluisants. Selon l’ONG Partners West Africa Sénégal, les femmes représentent à peine 5% de l’effectif des armées africaines.
Trop peu pour le département d’État américain qui appuie, depuis mardi, l’organisation d’une conférence régionale qui réunit toute la semaine des femmes des polices et gendarmeries d’Afrique de l’ouest, plus précisément du Sénégal, Burkina Faso, Niger et Mali. Objectif : féminiser les forces de défense et de sécurité.
« Les États africains sont à maximum 5%, surtout dans la zone Sahel, où actuellement il y a beaucoup de conflits. Plus il y aura de femmes au sein des forces de l’ordre, plus les gens, la population se sent en sécurité », Adjaratou Wakha Aïdara Ndiaye, directrice de l’ONG Partners West Africa Sénégal.
Pour Mame Rokhaya Lo, capitaine au sein de la gendarmerie sénégalaise, première femme pilote de son pays, les raisons qui empêchent les armées africaines de se féminiser au maximum sont d’ordre culturel.
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«Les gens n’ont pas l’habitude de voir les femmes en tenue, donc cela crée peut-être des barrières avec la famille pour que les femmes intègrent en nombre les forces de défense et de sécurité. On lutte vraiment pour atteindre au minimum 10% de femmes et pourquoi pas 20% », souhaite-t-elle.