La « Déclaration de Nairobi » adoptée à l’issue du premier sommet africain sur le climat

Société Civile Médias
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(Société Civile Médias) – Commencé lundi, le premier Sommet africain sur le climat s’est achevé, mercredi 6 septembre, avec l’adoption de la « déclaration de Nairobi ». Grâce à ce texte, l’Afrique devrait parler d’une seule voix lors des prochaines discussions sur le climat.

La Déclaration de Nairobi, publiée à l’issue du sommet, est le résultat de longues négociations et résume la position commune des pays du continent en vue de la COP28.

« Cette déclaration servira de base à la position commune de l’Afrique dans le processus mondial sur le changement climatique jusqu’à la COP28 et au-delà », ont indiqué les signataires de ce texte.

En plus d’insister sur le potentiel de l’Afrique pour faire partie des solutions dans la lutte contre le changement climatique, la Déclaration de Nairobi demande notamment à la communauté internationale une forte contribution pour « augmenter la capacité de production d’énergies renouvelables de l’Afrique de 56 gigawatts en 2022 à au moins 300 gigawatts d’ici à 2030 (…) pour lutter contre la précarité énergétique et à renforcer l’approvisionnement mondial en énergie propre et rentable ».

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Par ailleurs, elle appelle les dirigeants de la planète à « se rallier à la proposition d’un régime de taxe sur le carbone, comprenant une taxe carbone sur le commerce des combustibles fossiles, le transport maritime et l’aviation, qui peut également être augmentée par une taxe mondiale sur les transactions financières ».

Aussi, le texte demande à la communauté internationale d’honorer ses promesses, notamment les 100 milliards de dollars par an promis en 2014 ou encore la mise en place d’un mécanisme de pertes et dommages annoncé lors de la COP27.

Le premier Sommet africain pour le climat, qui s’est déroulé du 4 au 6 septembre, avait pour but d’aborder spécifiquement la question du financement de la transition climatique en Afrique.