(Société Civile Média) – Dakar, la capitale du Sénégal, abrite depuis les 2 et 3 février, la troisième conférence sur le Partenariat mondial pour l’éducation (PME). Une rencontre à laquelle assiste le président français, Emmanuel Macron, ainsi que les chefs d’Etat du Mali, de RCA, du Togo, du Burkina Faso. La conférence voit également la participation de la chanteuse américaine Rihanna, ambassadrice du Partenariat.
Coprésidée par la France et le Sénégal, la rencontre de Dakar rassemble également les bailleurs et pays en développement partenaires, le secteur privé, les fondations philanthropiques, la société civile et les organisations internationales.
Il s’agira de discuter des moyens à mettre en œuvre pour mobiliser 3,1 milliards de dollars pour la période allant de 2018 à 2020 afin de soutenir l’éducation de 870 millions d’enfants dans 89 pays en développement dans lesquels vivent 78% des enfants non scolarisés dans le monde.
« Si on regarde l’ensemble des résultats du Partenariat pour l’éducation, il y a des améliorations : on voit plus d’enfants scolarisés, plus d’enfants qui restent à l’école, plus d’enfants qui apprennent. Le niveau de financement des pays en matière d’éducation commence également à augmenter, donc oui, il y a des progrès. Mais si on regarde dans le détail, il subsiste une profonde crise de l’apprentissage : 264 millions d’enfants sont déscolarisés, la moitié sont des filles. Si vous étudiez la qualité de l’enseignement, sous-entendu « est-ce que les enfants apprennent ce qu’il faut à l’école ? », les chiffres récents montrent que 6 enfants sur 10 n’apprennent pas les rudiments de base. Donc on a une crise de l’enseignement et j’espère que ce meeting sera un tournant pour que le monde prenne du recul et se dise: « Ca suffit ! ». Il faut que l’on résolve ces problèmes », indique Alice Albright, directrice du Partenariat mondial pour l’éducation.