(Société Civile Média) – Nouvelle étape du Front Anti-Cfa, initié depuis quelques mois par le président de l’ONG Urgences Panafricanistes (URPANAF), l’écrivain, conférencier et chroniqueur Kemi Seba. Ce dernier se rendra au Burkina Faso du 20 au 25 mai dans le cadre d’une grande tournée. Cette tournée lui permettra non seulement de mobiliser ses troupes au Burkina Faso, mais également de rencontrer les autorités, les jeunes et les membres de la société civile de ce pays.
« En arrivant au Burkina Faso, nous savons que nous allons à la rencontre de l’une des jeunesses les plus courageuses et éveillées du continent africain. Nous savons d’emblée au regard des nombreux contacts que nous entretenons depuis longtemps avec nombres de jeunes sœurs et frères burkinabés, que nous sommes plus que jamais attendus. Mais nous savons aussi que le néocolonialisme le plus vil qui occupe avec insolence le pays (le départ de Blaise Compaoré n’a sur ce point pas changé la réalité. Le décor a changé, mais le système reste le même) nous attend lui aussi avec froideur, et compte activer ses pions locaux pour tenter de nous diaboliser. Nous le savons de source sûre », a écrit Kemi Seba sur sa page Facebook.
« Dès lors que le néocolonialisme a vu émerger dès les années 1980, sur la scène internationale la patrie des hommes intègres et son leader charismatique Thomas Sankara, sa seule obsession était de désintégrer cette nation fière, en colonisant cette dernière par la voie du système prétendument parlant Humanitaire, appelé encore l’impérialisme des ONG », a-t-il ajouté.
Le déplacement de Kemi Seba au Burkina Faso sera justement pour lui l’occasion de remettre au centre des débats la question de la souveraineté africaine et sa politique militaire avec l’Occident.
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« Urgences Panafricanistes et le Front Anti CFA seront sur la terre de la résistance Africaine pour raviver aux côtes du digne peuple burkinabé, la flamme, et enclencher la nouvelle et dernière phase du Front anti cfa », conclut le président d’URPANAF, désormais sur les traces de Thomas Sankara.