(Agence Société Civile Média) – Alors que son précédent ultimatum accordé au gouvernement du Tchad arrive à terme ce lundi 13 février, la plateforme des syndicats qui a mené la grève dans la fonction publique pendant quatre mois fait marche arrière. Elle a décidé d’accorder trois semaines de plus aux autorités pour trouver une réponse à leur revendication. La principale raison de ce relâchement, faire preuve de bonne volonté.
« Maintenant la balle est dans le camp du gouvernement. Si le gouvernement arrive à trouver la solution à ces deux premiers points, il n’y aura pas de problèmes, les choses vont reprendre. Mais si le gouvernement n’arrive à pas résoudre les deux premiers points, comme nous le disions tantôt, la grève reprendra de plus belle », a expliqué Guirayo Jérémie, un des syndicalistes ayant participé aux négociations, au micro de Rfi.
Les revendications des fonctionnaires tchadiens portent sur le paiement des arriérés de salaire, des primes, mais surtout l’obtention de l’annulation des décisions réduisant de moitié leurs indemnités ainsi que celle touchant le droit de grève.