(Agence Société Civile Média) – La Nouvelle société civile congolaise (NSCC) tire la sonnette d’alarme. Elle a appelé ce mardi les autorités de la RD Congo et celles du Burundi à se pencher sur la famine et la sécheresse qui sévissent le long de la rivière Ruzizi dans le territoire d’Uvira au Sud-Kivu (RDC), situation qui entraînent le déplacement des habitants de cette région vers les camps de réfugiés de Kishemere et Muyinga, dans la province de Cibitoke, au Burundi voisin. Selon la NSCC, ces déplacements risquent d’engendrer une situation calamiteuse dans la protection des civils.
Depuis deux mois, des villages comme Kimuka, Ndunda, Rusabagi, Kaberagule, Nyamoma, Kigurwe et Mwaba (pour ne citer que ceux-là) situé dans la basse plaine de la Ruzizi font face à une pénurie alimentaire aigue. Et pour cause, les champs de manioc, de maïs, de haricot et de bananes n’ont pas été arrosés par la pluie au cours de la première saison culturale. Les pluies ayant été irrégulières, cela a entrainé des maladies sur certaines cultures, dont principalement le maïs et le manioc. Selon des sources dans le Ruzizi relayées par Radio Okapi, des paysans congolais traversent la rivière par des pirogues et sont accueillis dans des camps des réfugiés de Kishemere et Muyinga au Burundi. La même situation de famine et sécheresse ressentie au Burundi voisin a entraîné le même mouvement des populations burundaises vers la RDC.