(Agence Société Civile Média) – Longtemps attendu, le procès de Teodorin Obiang pour « bien mal acquis » a été ouvert ce lundi en France. Une victoire pour Sherpa et Transparency International, deux organisations occidentales de la société civile qui lutte contre la corruption. Ce sont elles qui ont porté plainte contre le vice-président équato-guinéen, soupçonné d’avoir acquis frauduleusement les biens qu’il possède en France.
Teodorin Obiang est poursuivi devant le tribunal correctionnel de Paris pour blanchiment d’abus de biens sociaux, détournement de fonds publics, abus de confiance et corruption. Le procès est prévu les 2, 4, 5, 9, 11 et 12 janvier devant la 32e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Mais les avocats du fils du président de la Guinée Equatoriale demandent déjà son report parce qu’ils trouvent les délais « beaucoup trop courts » et pas conformes à la loi. Ils demandent au tribunal de donner suffisamment de temps à leur client pour que ce dernier puisse bien préparer sa défense.
Immeuble avenue Foch estimé à 107 millions d’euros, voitures de luxe et de sport (Porsche, Ferrari, Bentley, Bugatti), gabegie financière lorsqu’il vient à Paris (des mallettes de billets de banques dépensés chez ses couturiers), voilà autant de choses que Sherpa et Transparency International n’ont jamais trouvé normale chez le vice-président d’un pays dont la plupart des habitants vivent sous le seuil de la pauvreté.