(Agence Société Civile Média) – L’Union fait la force, et les producteurs agricoles du Tchad l’ont compris. Ils veulent fédérer leur énergie pour mieux faire face aux problèmes de leur secteur. Réunis à N’Djamena depuis le 20 décembre, ils travaillent pour mettre sur pied une fédération nationale. Cette structure leur permettra de mieux coordonner leurs activités afin de booster leur secteur.
« Le secteur semencier au Tchad est confronté à plusieurs problèmes, parmi lesquels l’insuffisance d’encadrement des semenciers, la non-maîtrise des techniques de production, l’absence d’une structure adéquate pour l’organisation semencière, l’insuffisance et l’accès difficile aux semences améliorées, les difficultés d’accès au marché, les perturbations pluviométriques entraînant la non-maîtrise du calendrier agricole », déplore Arazoin Alexis, leader semencier, dans des propos relayés par Tchadinfos. D’après ce dernier, ces problèmes entraînent l’insécurité alimentaire et la baisse des revenus des paysans. Ceux-ci pensent donc à se mettre ensemble avec l’appui du « opérationnalisation de la filière semencière au Tchad » financé par la Coopération suisse et mis en œuvre par l’Etat tchadien et la coopération allemande.
En dépit des 39 millions d’hectares de terres cultivables et d’importantes réserves en eaux souterraines et en eaux de surface, le Tchad connait l’insécurité alimentaire surtout dans les zones rurales.