(Société Civile Média) – Menacés par l’érosion côtière, les habitants d’Avépozo-Bateauvi et de Gbétsogbé pointent du doigt les travaux de construction du nouveau port de pêche de Lomé, estimant que cet ouvrage constitue la cause de leur malheur. Ninsao Gnofam n’est pas du même avis. En visite de terrain vendredi pour constater l’état d’avancement des travaux, le ministre togolais des Infrastructures a laissé entendre que le nouveau port n’accélère pas l’érosion côtière comme le pensent certains.
« Le nouveau port de pêche a un faible impact sur l’érosion. Ce phénomène est très ancien. Souvenez-vous le Togo a déjà perdu deux routes en raison de l’érosion. La route nationale N°2 (Lomé-Aného) est la troisième construite. C’est la position géographique du Togo qui fait que nous ressentons davantage que nos voisins les effets de ces phénomènes liés au climat », a indiqué le ministre Gnofam dans une interview accordée à nos confrères de Republicoftogo.com.
D’après le ministre des Infrastructures, le gouvernement serait à l’œuvre pour aider les populations menacées par les vagues.
« Les dispositions sont en train d’être prises pour faire face à ce phénomène. Nous n’allons pas évoluer dans l’à peu près, il nous faut des solutions durables. A la Cop21, le chef de l’Etat a demandé aux bailleurs de nous venir en aide pour combattre l’érosion côtière. Ils ont accepté, c’est pourquoi dans le cadre de la réhabilitation (phase II) de la route nationale numéro 2 (Aflao-Hilacondji), les partenaires vont apporter une assistance pour la protection de la côte. Le président a demandé que les travaux démarrent le plus vite possible. L’appel d’offres sera publié très bientôt. Nous allons lancer les travaux sur 13km de côte avec un enrochement très profond. Cela permettra de contenir l’avancée de la mer », a-t-il rassuré.
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En début de semaine dernière, les habitants d’Avépozo-Bateauvi ont vu leurs maisons emportées par les eaux de la mer qui se sont déchaînées sur eux. Plusieurs autres habitations sont menacées.