(Société Civile Médias) – Au Togo, le projet Savanes Motaog « 𝐄𝐧𝐠𝐚𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐉𝐞𝐮𝐧𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐅𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐂𝐨𝐡𝐞́𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚 𝐫𝐞́𝐠𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐒𝐚𝐯𝐚𝐧𝐞𝐬 » fait son bilan après trois ans de mise en œuvre. Un bilan qui ressort non seulement les chiffres clés des retombées de cette initiative, mais aussi ses impacts sur les bénéficiaires.
Lancé en novembre 2020 et financée par l’Union européenne (UE) et Plan Suède, ce projet porté par l’ONG Plan International Togo et plusieurs organisations de la société civile (WILDAF-TOGO, CACIT, Aide et Action Togo), travaille à renforcer la cohésion sociale dans la région des Savanes par la promotion des droits politiques et économiques des jeunes et des femmes, le renforcement de la société civile et des capacités des institutions de l’Etat au niveau local. Le projet ‘‘Savanes Motaog’’ promeut également les droits économiques des jeunes filles, des femmes, des garçons et des hommes vulnérables âgés de 15 à 35 ans par un accès aux opportunités de formation et la facilitation de la participation des femmes à la vie politique et économique. A travers sa mise en œuvre, le dialogue et la concertation multi-acteurs sont également promus par le renforcement des capacités des organisations de la société civile, surtout celles des jeunes et des femmes.
Ainsi donc, à l’issue de trois ans d’activités, le projet a permis la mise en place de plus de 780 groupes d’épargne (GE) dont 270 de jeunes, avec plus de 19 000 membres dont 17 000 femmes et 500 personnes handicapées.
Aussi, 800 Millions FCFA d’épargne ont été mobilisés par les GE et 450 Millions FCFA de crédits ont été accordés aux membres pour des activités génératrices de revenus (AGR), la santé, l’éducation, la nourriture etc.
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Par ailleurs, plus de 100 Millions FCFA d’intérêts ont été générés par les remboursements de crédits, et environ 50 Millions FCFA ont été mobilisés pour le soutien mutuel, la solidarité.
En ce qui concerne l’impact qu’a eu le projet sur la jeunesse des Savanes, il faut noter que 1292 jeunes ont reçu des formations en développement d’affaires (FoDA), avec 37 stages professionnels accordés aux jeunes académiques.
En outre, 54 micro-projets ont été mis en œuvre par les Comités cantonaux de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (CCPLEV) et 137 fora communautaires sur la cohésion sociale et la culture de la paix ont été organisés.