L’ACAT-TOGO plaide pour l’adoption de la loi portant protection des Défenseurs des droits humains

Société Civile Médias
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(Société Civile Médias) – La branche togolaise de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT-TOGO) plaide pour l’adoption de la loi portant protection des défenseurs des droits humains (DDH). Dans le cadre de la célébration des 75 ans de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH), elle a organisé, ce jeudi 21 décembre 2023 à Lomé, une table ronde à l’intention d’une vingtaine d’organisations de la société civile. La rencontre vise à œuvrer pour l’amélioration de l’environnement de travail des DDH et se veut également un cadre de plaidoyer à l’endroit du gouvernement pour l’adoption d’une loi de protection des DDH.

D’après Bruno Haden, Secrétaire général de l’ACAT-Togo, cette table-ronde se justifie par la nécessité d’améliorer la situation des droits de l’homme au Togo en assurant aux DDH un environnement propice à leurs actions.

« Depuis 1998, l’Assemblé générale des Nations Unies a adopté la Déclaration sur le droit et la responsabilité des individus, groupes et organes de la société de promouvoir et protéger les droits de l’homme et les libertés fondamentales universellement reconnus. Néanmoins, la situation des défenseurs des droits de l’homme dans le monde reste préoccupante comme le montre les rapports des principales organisations de défense des droits humains et du rapporteur spécial sur la situation des défenseurs des droits humains », déplore-t-il.

Vue, en partie, des participants à la rencontre

D’après M. Haden, de bonnes lois nationales et internationales sont considérées comme des instruments universels dans le cadre de la défense des droits humains. C’est pourquoi, précise-t-il, le Togo a opté pour un cadre légal et institutionnel de protection des DDH.

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En plus d’avoir permis aux participants d’en savoir davantage sur le contenu de la déclaration des Nations Unies sur les défenseurs des droits humains, la table-ronde a été l’occasion de ssensibiliser ces derniers en vue d’impliquer les OSC pour une loi sur la protection des DDH au Togo.

La rencontre se veut également un cadre pour mener des plaidoyers dans l’optique de doter le Togo d’une loi de plaidoyer en conformité avec la Déclaration des Nations Unies sur les DDH.

« Je reste persuadé que ladite table ronde et plaidoyer de l’ACAT-TOGO pour l’adoption de laloi portant protection des DDH suscitera des résolutions et des actes de nature à poursuivre le dialogue et le plaidoyer à l’endroit du gouvernement pour placer le Togo dans le classement des pays africains ayant une loi de protection des DDH », espère le Secrétaire général de l’ACAT-TOGO.

Créée en 1990, l’ACAT Togo est une association togolaise de défense des droits de l’homme qui œuvre pour l’abolition de la torture et de la peine de mort au Togo. Elle est affiliée à la Fédération Internationale de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (FIACAT) depuis 1993 et est membre du réseau SOS -Torture de l’Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT) et membre à part entière de la Coalition pour une Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.