Togo – OADEL : Appui aux unités de transformation agroalimentaire et aux boulangeries pour l’obtention de leur certificat de salubrité

Société Civile Médias
4 Min Read

(Société Civile Médias) – Dans sa vision de promouvoir le consommer local, l’Organisation pour l’Alimentation et le Développement Local (OADEL) travaille à renforcer la qualité des produits alimentaires locaux. En collaboration avec la Division Contrôle et Inspection Sanitaire (DCIS), l’ONG va accompagner, pendant 9 mois, 50 unités de transformation agroalimentaire, auxquelles s’ajoutent 50 boulangeries et 50 moulins de pétrissage, en vue de l’obtention de leur certificat de salubrité. Une rencontre organisée le vendredi 1er décembre à Lomé a permis d’échanger avec les acteurs sur le sujet.

La rencontre a réuni des boulangers, des propriétaires de moulins, des responsables des unités de transformation de farines panifiables, des responsables des unités de transformation agroalimentaires. Il s’agissait de leur présenter les exigences et les procédures pour l’obtention d’un certificat d’hygiène, ainsi que les avantages de l’accompagnement de la DCIS et les opportunités liées à cette démarche.

Le directeur exécutif de l’OADEL (à gauche) et le chef division du contrôle et de l’inspection sanitaire

Selon Tata Ametoenyenou, Directeur exécutif de l’ONG OADEL, la sécurité sanitaire des pains n’est pas suffisamment assurée dans le secteur de la boulangerie au Togo. Une situation qui devient inquiétante et à laquelle il faut trouver des solutions pour que les consommateurs ne soient pas exposés aux multiples dangers sanitaires.

« La question de la qualité doit être au cœur de toute entreprise agroalimentaire. Mais on a constaté que même si elles font des efforts, les entreprises du secteur de la boulangerie n’ont jamais travaillé pour obtenir le certificat d’hygiène délivré par la DCIS », déplore M. Ametoenyenou.

- Advertisement -

Lire aussi : Togo : L’OADEL et l’UROPC-M sensibilisent pour le retour du Voandzou et du Pois d’Angole dans les habitudes alimentaires

« La raison est que ces entreprises ne savaient pas qu’en termes de bonne pratique d’hygiène, elles devraient obtenir cette certification. Nous travaillons donc à mettre en relation la DCIS et les unités de transformation y compris boulangerie et moulins de pétrissage pour qu’elles travaillent ensemble pour qu’elles travaillent ensemble en vue de l’obtention, par les entreprises, du certificat d’hygiène », indique le Directeur exécutif de l’OADEL.

Vue, en partie, des participants à la rencontre

Au cours de la rencontre, les échanges entre les représentants de la DCIS et les participants ont permis à ces derniers de comprendre la nécessité, le bien-fondé et les avantages de l’inspection et contrôle sanitaire de leurs établissements ; d’avoir une idée des étapes de l’inspection et contrôle aboutissant au certificat d’hygiène et de connaitre leurs rôles et responsabilités dans le processus de l’inspection et contrôle sanitaire.

« Nous leur avons expliqué que l’Etat a un regard très strict sur les conditions de production des aliments et a instauré certaines exigences que toute entreprise qui veut mettre son produit sur le marché doit respecter. Nous avons passé en revue toutes ces exigences en matière de bonne pratique d’hygiène et expliqué comment les entreprises doivent travailler à les respecter pour avoir une certification au bout de ce processus », explique Eyawèlong Awesso, chef division du contrôle et de l’inspection sanitaire.

Photo de famille

Par ailleurs, OADEL a sélectionné 50 unités de transformation agroalimentaire, ainsi que 50 boulangeries et 50 moulins de pétrissage sur l’ensemble du territoire togolais. Ces unités vont faire l’objet d’accompagnement par la DCIS en matière de bonne pratique d’hygiène pour l’obtention de leur certification. Cet accompagnement va durer 9 mois (Décembre 2023 – Août 2024).