(Société Civile Médias) – S’engager en faveur de la protection de la planète ou s’opposer à des projets d’extraction minière, d’exploitation forestière ou d’agrobusiness, certains le payent de leur vie. Selon le nouveau rapport de l’ONG Global Witness, qui lutte contre le pillage des ressources naturelles et la corruption, au moins 177 défenseurs de l’environnement ont été assassinés en 2022 dans le monde.
Intitulé « Les défenseurs de la terre et de l’environnement en première ligne de la crise climatique », ce rapport, publié ce mardi, révèle que près de 9 meurtres sur 10 enregistrés l’année passée se sont produits en Amérique latine, plus d’un tiers des attaques mortelles ayant eu lieu en Colombie, pays qui a enregistré à lui seul un total de 60 décès.
« L’an dernier, un cinquième des meurtres de défenseurs dans le monde a eu lieu dans la forêt amazonienne. La violence, la torture et les menaces sont devenues une réalité pour les communautés de la région », indique Global Witness.
Par ailleurs, d’après le rapport, outre les attaques mortelles, les défenseurs font de plus en plus l’objet de criminalisation, une stratégie utilisant les lois contre ceux qui font entendre leur voix en vue de les faire taire.
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Ainsi donc, ce sont près de 2 000 défenseurs de la terre et de l’environnement qui ont été tués entre 2012 et 2022 pour leurs efforts de protection de la planète.
Global Witness exhorte les gouvernements mondiaux à mettre en œuvre de toute urgence des mesures de protection renforcées pour les défenseurs et à reconnaître leur rôle dans la lutte contre l’urgence climatique.