Togo : Un appui de la Banque Mondiale pour lutter contre la dégradation avancée du littoral

Société Civile Médias
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(Société Civile Médias) – La Banque Mondiale appuie le Togo dans la lutte contre la dégradation avancée de son littoral. L’institution a, à cet effet, approuvé le 18 juin dernier un financement additionnel de 36 millions de dollars de l’Association Internationale de Développement (IDA), financement qui prend également en compte le Bénin.

Grâce aux fonds spéciaux de l’IDA pour l’intégration régionale, le Bénin et le Togo peuvent concevoir et mettre conjointement en œuvre une intervention transfrontalière contiguë pour protéger la côte. Le financement approuvé offre donc des ressources supplémentaires au programme de gestion du littoral ouest-africain (WACA) pour des investissements physiques de lutte contre l’érosion côtière au Bénin et au Togo.

Au Togo, cet appui financier servir à la construction et l’extension des épis à Agbodrafo et Aného, le remplissage des bras de lagunes abandonnés à l’est de l’embouchure à Aneho, ainsi que la construction de pistes cyclables et parkings à Agbodrafo et Sanve-Condji.

« La protection de la côte devient une urgence régionale absolue pour préserver les activités économiques et garantir la survie de millions de personnes menacées par la dégradation du littoral ouest-africain. Cette opération permet des investissements garantissant la durabilité des ouvrages de protection des côtes du Bénin et du Togo », souligne Deborah L. Wetzel, directrice de l’intégration régionale pour l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à la Banque mondiale.

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Approuvé en 2018, le programme WACA est une plateforme fédératrice qui assiste les pays d’Afrique de l’Ouest dans la gestion durable de leurs zones côtières et le renforcement de leur résilience socio-économique face aux effets du changement climatique. Il leur facilite aussi l’accès à une expertise technique et à des ressources financières.

Au Togo, le projet a financé des travaux de protection côtière d’urgence sur un segment de 1 580 mètres entre Gbodjomé et Agbodrafo et protéger 940 ménages de l’érosion côtière. Le projet permet également le développement et la mise en œuvre d’activités génératrices de revenus au profit des communautés côtières dans les deux pays.