(Société Civile Médias) – Recrudescence des violences conjugales et familiales, difficultés d’accès aux soins prénatals, précarité financière, charge mentale pour l’éducation des enfants…En plus d’avoir subi les effets du Covid-19, les femmes ont été, à travers diverses actions, la pièce maîtresse dans la lutte contre cette pandémie.
« En tant que professionnelles de santé, pourvoyeuses de soins, organisatrices communautaires, mère, éducatrices, nous avons fait montre de courage et de détermination en étant en première ligne pour des actions efficaces face à cet ennemi commun qu’est la Covid-19, qui non seulement est mortelle mais porte un coup dur aux actions et progrès accomplis contre les inégalités genre », estime Délali Apegnowou (photo), présidente de l’association Famille Engagée pour le Développement Inclusif au Togo (FEDIA), dans un message dont Société Civile Médias a obtenu copie.
A l’orée de la célébration de la Journée internationale des droits de la femme, cette organisation tient à féliciter les femmes du monde pour les actions d’envergure menées et leur implication dans la lutte contre la maladie.
Tout en se réjouissant de la décision de l’état togolais d’impliquer la gente féminine dans les mécanismes de prévention et de riposte contre la Covid-19, FEDIA exhorte les autorités à « prendre des mesures pour préserver davantage les droits de la femme » dans ce contexte de pandémie. Mieux, l’association demande la mise en place de « mécanismes pour l’éclosion de la femme à tout point de vue ».
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« Aux organisations de la société civile et à toutes les femmes bonnes célébration dans le respect des mesures barrières », conclut l’association.
Engagée, entre autres, dans la promotion du genre, l’éducation à la citoyenneté, la formation des groupements de femmes ou encore l’alphabétisation des adultes, FEDIA a mené plusieurs actions dans la lutte contre la propagation du coronavirus au Togo. Parmi elles, l’organisation d’une séance de sensibilisation couplée de distribution de matériel destiné aux gestes barrières au marché d’Adétikopé (banlieue nord de Lomé) en avril 2020.