(Société Civile Médias) – Au Togo, comme dans les autres pays de la sous-région, le cancer emporte des milliers de personnes chaque année. Mais celui du sein, considéré comme le plus fréquent chez la femme, est encore plus dévastateur.
En effet, à en croire Dr Ayoko KETEVI, cheffe d’unité d’Oncologie gynécologique et mammaire de la clinique de gynécologie obstétricale du CHU Sylvanus Olympio, parmi toutes les femmes consultées en 2019, le cancer du sein seul représente plus de 58% du total de celles qui ont été dépistées positives de toute sorte de cancers. Et de préciser que la plupart des femmes atteintes arrivent à l’hôpital à des stades très avancés de la maladie, diminuant ainsi leur chance de guérison. Une situation déplorable selon elle.
« La population pense que le cancer est une sentence de mort, mais c’est parce que les gens viennent très tardivement en consultation à une étape très évoluée de la maladie où on est obligé de faire du palliatif au lieu d’aller directement au traitement », a-t-elle relevé mercredi dernier, à l’occasion de la cérémonie de remise, par l’ONG Espérance et Vie Nouvelle (EVN), de kits de soin et de protection contre le Covid-19 à 50 femmes dépistées du cancer de sein en 2020 au CHU-SO.
« Le cancer dépisté tôt, est bien traité et le résultat est bon », a précisé Dr Ayoko KETEVI avant d’inviter les femmes à se faire dépister à temps afin d’éviter que la maladie leur soit fatale.
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Selon les statistiques, en 2019, près de 3000 femmes sont mortes du cancer du sein au Togo.