(Société Civile Médias) – Alors qu’ils sont appelés à conduire le Mécanisme national de prévention de la torture (MNP), les membres de la CNDH (Commission nationale des droits de l’homme), chargés de ce travail, n’y arrivent pas encore parce que confrontés à de nombreux défis liés notamment aux techniques de visite des lieux de détention. Des défis qu’ils comptent relever très rapidement pour accroître l’efficacité de la Commission en matière de monitoring des lieux de privation de libertés (prisons et lieux de garde-à-vue), et lutter efficacement contre les actes de tortures dans ces lieux en vue de corriger leur dysfonctionnement.
C’est dans ce cadre que les membres et le personnel de la CNDH renforcent, depuis ce mardi 3 novembre, leurs capacités sur le fonctionnement du Mécanisme national de prévention de la torture (MNP).
La rencontre, qui va durer trois jours, entend renforcer l’efficacité de la Commission en matière de monitoring des lieux de privation de liberté. Elle sera meublée de plusieurs communications qui porteront entre autres sur les techniques de planification des visites des lieux de privation de libertés; le monitoring des prisons et les lieux de garde-à-vue; les techniques d’investigations et de rédaction de rapports sur les cas de torture et les techniques de suivi des recommandations.
Les participants seront également instruits sur le fonctionnement et la gouvernance de l’Institution nationale des droits de l’homme (INDH) abritant le MNP en mettant un accent sur les synergies entre le MNP et les autres départements de l’INDH.
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« La visite des lieux de privation de liberté requiert un certain nombre de connaissances d’ordre technique et professionnel qui méritent d’être mieux maitrisées pour atteindre l’efficacité, car la connaissance des techniques de visite ne suffit pas. Il faut également une appropriation des méthodes de rédaction des rapports issus de ces visites et le système de suivi évaluation des recommandations auquel les membres et le personnel de la Commission doivent se familiariser », explique Nakpa POLO, présidente de la CNDH.
La rencontre se voulant à la fois théorique et pratique, elle sera suivie de visites de prisons et autres lieux de garde-à-vue dans le Nord du Togo.
L’atelier a reçu l’appui financier du Programme des nations unies pour le développement (PNUD).