(Société Civile Médias) – Au Togo, Wash and Environmental Media Alliance (WEMA) veut regrouper des journalistes et d’autres acteurs de l’environnement pour agir en faveur de la gestion durable de l’eau. La nouvelle organisation a été portée sur les fonts baptismaux samedi 17 octobre 2020.
Lancée à Lomé, la capitale togolaise, WEMA entend contribuer à la gestion durable de l’eau ainsi qu’à la promotion de l’hygiène et assainissement pour la sauvegarde de l’environnement et de la nature. Ceci, à travers une communication accessible et efficace.
En effet, la gestion de l’eau constitue un problème crucial de l’heure. Et s’il est vrai que plus de 70% de la terre est constitué d’eau, seulement 1 % de cette matière est utilisable pour les populations. D’où la nécessité de communiquer sur la question pour qu’une attention particulière lui soit accordée.
« Il est important de communiquer autour de cette thématique pour faire comprendre l’urgence d’accorder une importance particulière à la gestion des ressources en eau, de faire en sorte que les politiques élaborées soient mises en place afin que les populations puissent bénéficier des projets qui sont mis à leur disposition », indique Kodjo Kiki TASSI, président de WEMA.
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Spécifiquement, la nouvelle organisation se donne pour mission de contribuer à préserver l’environnement à travers une communication sur la gestion de l’eau et son utilité ; de fournir une information complète, vérifiée et objective sur les grandes questions liées à l’eau et l’assainissement au Togo et dans le monde ; de former les jeunes élèves, étudiants et journalistes sur la gestion de l’eau et de l’assainissement et de sensibiliser régulièrement le grand public sur la nécessité de bien gérer les ressources en eau. Et pour mener à bien sa mission, WEMA compte avoir en son sein des professionnels de médias aguerris en la matière.
« Nous ne voulons pas seulement des journalistes pour juste communiquer sur les questions de l’eau et assainissement, mais des journalistes outillés et bien formés qui puissent porter très haut la voix des populations défavorisées en ce qui concerne l’accès à l’eau et à l’assainissement », précise M. TASSI.
L’un des premiers chantiers auxquels compte s’attaquer WEMA est celui lié au Code de l’eau. Pour la nouvelle structure, vu que ce document important est peu connu, il faut la décortiquer et la rendre accessible à tous.
« A travers ce Code élaboré par le Togo, nous devons pouvoir permettre aux populations de voir leur droit d’accès à l’eau être respecté. Et ce document doit être vulgarisé afin que son contenu soit connu », fait savoir le président de WEMA.