Plan international Togo : « Liberté en ligne », une campagne pour lutter contre le harcèlement des filles sur les réseaux sociaux

Société Civile Médias
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(Société Civile Média) – Nombreux sont les abus et violences auxquels les filles sont confrontées lorsqu’elles s’expriment, sur le net, sur des questions qui leur tiennent à cœur. Une situation qui, selon Plan international Togo, constituent des obstacles qui les empêchent de se battre pour l’égalité des sexes.

Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la fille 2020, cette organisation a lancé une campagne dénommée « Liberté en ligne » afin d’interpeller l’opinion sur la question et lutter contre le harcèlement et les abus dont sont victimes les filles à travers les réseaux sociaux.

« Nous avons choisi cette thématique parce que nous avons fait une étude de grande envergure dans 31 pays et interviewé de façon qualitative et quantitative un certain nombre de fille, dont celles du Togo. Nous avons conclu, après cette étude, qu’il y a une réalité en ligne qui traduit la réalité du quotidien qui est le harcèlement et les violences envers les filles. Nous avons donc voulu mettre en évidence cette question préoccupante », explique Awa Faly BA, Représentante résidente de Plan International Togo.

Alors que des millions de personnes limitent les contacts physiques en raison du Covid-19 et passent plus de temps sur internet, Plan international Togo pense que cette question pourrait être plus pertinente que jamais. En partenariat avec les organisations de jeunes du Togo et sous la houlette du ministère en charge de la Promotion de la femme, cette organisation a pris l’engagement de soutenir les jeunes filles du Togo d’abord pour la signature d’une pétition qui demande aux instances des réseaux sociaux de prendre des dispositions pour protéger les filles des abus en ligne, puis la mise en œuvre effective du cadre légal qui existe déjà au Togo mais qui a besoin d’être renforcé dans sa mise en œuvre.

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« Notre rôle, en tant qu’organisation de la société civile, est de créer l’espace pour que les jeunes filles et ceux qui les soutiennent  puissent s’exprimer, lancer l’alerte et ensemble trouver des solutions à ces défis », indique Awa Faly BA.