Togo : Mimi BOSSOU-SOEDJEDE craint pour l’avenir de la jeunesse

luzdelsol668
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(Société Civile Média) – Initiatrice de la Conférence des jeunes leaders (CONFEJEL), Mimi BOSSOU-SOEDJEDE dit craindre pour l’avenir de la jeunesse togolaise, après la écarts de comportement constatés en milieu scolaire ces derniers jours. Réagissant sur le sujet dans un sondage d’opinion de l’Alliance Globale pour la Protection de l’Enfant et de la Femme (AGPEF-Togo), la Conseillère municipale de la commune du Golfe 5 n’a pas caché sa surprise et sa stupéfaction face aux vidéos partagées sur les réseaux sociaux.

« J’ai peur que les parents et les éducateurs perdent le contrôle sur la jeunesse. A la vue des vidéos des jeunes, j’étais choquée. J’ai eu un peu honte à la place des parents et je me suis interrogée sur les raisons qui avaient pu motiver de tels comportements », a-t-elle déclaré.

Alors que les élèves auteurs des vidéos de sextape ont été interpellés par la gendarmerie nationale et sont aux arrêts depuis le 16 juillet dernier, Mme BOSSOU-SOEDJEDE « craint que la solution ne soit pas là » et demande que les enfants ne soient pas traumatisés de peur que les conséquences soient plus dévastatrices.

« Le phénomène ne date pas de l’apparition des vidéos qui ont circulé. J’ai échangé avec des élèves et des étudiants. J’ai compris que c’est plus répandu qu’on ne le pensait. Il est vrai que les enfants ont mal agi. Il est vrai que nous accusons l’éducation donnée aux enfants. Il est vrai que nous essayons de situer les responsabilités. Mais pour moi, il y a plus à faire : chercher à comprendre pour une solution durable », insiste-t-elle.

En guise de proposition, la première responsable de l’Association Précieux Trésor de Vie souhaite qu’un comité restreint de personnes ressources soit mis en place pour travailler à fond sur le sujet afin de sortir des recommandations pratiques.

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« Je ne parle pas des textes à valider au cours d’interminables ateliers. Je parle d’actions à poser rapidement mais en même temps, sans précipitation. Il y a un mal qui gangrène. Nos enfants vivent la révolution numérique avec les bons et mauvais impacts. Il y a à comprendre et à faire comprendre. Il y a à expliquer et à mettre en garde », a-t-elle souligné.

Découvrez l’intégralité du sondage réalisé par l’AGPEF-Togo et les points de vue des acteurs en cliquant sur le lien ci-dessous : 

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