Togo : Yawovi AGBOYIBO, des voix saluent la mémoire d’«un infatigable défenseur des droits de l’homme »

luzdelsol668
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(Société Civile Média) – De Me Yawovi Agboyibo, décédé le 30 mai dernier, beaucoup retiendront l’immense homme politique qu’il a été. Mais avant d’être politicien, cet avocat de profession était avant tout un grand défenseur des droits de l’homme. Artisan de la création de la CNDH (Commission nationale des droits de l’homme), il fut le premier président de cette institution.

Nombreuses sont donc les voix qui, après le décès de Me Agboyibo, ont salué le défenseur des droits humains qu’il a été.

« Nous sommes en deuil et j’ai perdu un ami personnel, un grand frère et un père qui m’a constamment encouragé à défendre les droits de l’homme jusqu’à la création du Mouvement Martin Luther King », a écrit Pasteur Edoh Kossi Komi, président du MMLK qui salue la mémoire d’« un infatigable défenseur des droits de l’homme ».

« L’intrépide et infatigable combattant et défenseur des droits de l’homme, de la liberté et de l’Etat de droit, l’inaltérable Yawovi Appolinaire Agboyibor (…), s’est en allé », a posté François Boko, ancien ministre de l’Intérieur du Togo.

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Gabriel Agbéyomé Kodjo, membre de l’opposition togolaise, évoque de son côté un « brillant avocat et Défenseur des Droits de l’Homme » qui œuvra pour la démocratie et la justice sociale.

Quant à Antoine Folly, un autre opposant, parle d’ « un grand combattant et un infatigable défenseur de la démocratie, des droits de l’Homme et des libertés publiques ».

L’Association des Victimes de Tortures au Togo (ASVITTO), rend hommage à celui qu’il considère comme « l’un des Architectes de la promotion, de la protection et de la défense des droits de l’homme au Togo » notamment pour son investissement personnel dans la création de la CNDH. «Cette vision noble de faire respecter la dignité et l’intégrité de l’être humain que partage cette institution depuis sa création, vient interpeller tous les togolais à un devoir de reconnaissance vis-à-vis de la famille éplorée», écrit cette organisation de la société civile.

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