(Société Civile Média) – « Jeune femme leader, quel profil type ? », la question a fait l’objet du 12ème forum de discussion-genre tenu le 30 janvier dernier au siège de l’ONG Personal and Professional Developpement Center Africa (PPDC Africa), à Lomé. Une rencontre au cours de laquelle a été validé le Guide de référence des jeunes femmes leaders.
La rencontre a été pour ses initiateurs l’occasion de proposer une définition partagée de la « Jeune Femme Leader » dans un contexte africain au 21ème siècle. Il s’est agi de concevoir un Guide qui répond à quatre essentielles : Qu’est-ce qu’une jeune femme leader ? Quel est le profil-type ou les caractéristiques d’une jeune femme leader, en termes de compétences, aptitudes et valeurs ? Comment s’auto-évaluer à un moment donné ? Comment se mettre dans un processus d’auto-développement en position de leader, en vue de se qualifier ou se maintenir en position de jeune leader de référence dans sa communauté ?
Le 12ème Forum de discussion-genre a donc été pour les participants l’occasion de lire, d’étudier et d’amender le Guide par diverses contributions sur la base de leurs expériences et connaissances, et de leur vision de l’éducation la jeunesse africaine. Ces contributions seront compilées et serviront à sortir le guide proprement dit.
« A l’issue de chaque sommet national de leadership féminin, la jeune femme leader de l’année est élue et elle porte une mission annuelle qui consiste à déployer les acquis du sommet au bénéfice des filles et femmes du pays. Ce guide conduira la mise en œuvre du projet des jeunes femmes leaders élues et sera également mis à la disposition des jeunes femmes leaders Togo élues au sommet national du leadership féminin, des jeunes femmes d’action et d’impact dans la communauté nationale, des experts en éducation juvénile et spécifiquement féminine et des encadreurs de jeunesse », explique Adamas Koudou président de l’ONG PPDC Africa.
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D’après M. Koudou, outre son développement personnel, la jeune femme leader doit pouvoir se battre pour l’évolution de sa communauté.
« La jeune femme leader aujourd’hui doit se battre pour son autonomie financière, elle doit être collaborative. En dehors de sa réussite, elle doit avoir un intérêt pour le développement social et trouver une partie de son temps qu’elle alloue gracieusement au développement de sa communauté », ajoute M. Koudou.
Le véritable leadership est celui qui amène l’homme à initier des actions, projets et à soutenir les autres pour un véritable changement de sa communauté, estime M. Anala, qui représentait le ministère du Développement à la base à la rencontre. Des mots qui ont eu un écho favorable chez Marie-Reine Bassaley, Jeune Femme Leader 2019. Celle-ci, dans son projet, entend orienter 1000 jeunes filles et femmes sur toute l’étendue du territoire. Il consiste, selon elle, à guider les jeunes filles dans le choix de leur filière scolaire, dans leur objectif de vie et mieux les amener à comprendre ce qu’elles veulent vraiment dans la vie. Un projet ambitieux qui vise avant tout l’excellence.
« La recherche de l’excellence se fera par des auto-évaluations de ces filles qu’on aura à coacher lors des petites formations dans leurs établissements. Ces auto-évaluations permettront de faire ressortir leur capacité et potentialité », explique Marie-Reine Bassaley.