L’ACAT-Togo veut aider les médias à mieux accompagner les organisations de défense des droits humains

luzdelsol668
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(Société Civile Média) – L’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture au Togo (ACAT-Togo) offre aux médias togolais une opportunité pour renforcer leurs capacités en vue d’accompagner les organisations de défense des droits humains. Ce sera à travers le projet « Renforcement des capacités des organisations de droits humains en matière de documentation et de monitoring de la situation des droits humains au Togo ».

Appuyé financièrement par le National Endowment for Democraty (NED), le projet, à en croire Bruno HADEN, Secrétaire général de l’ACAT-Togo, entend améliorer les conditions  des droits de l’homme au Togo  et outiller les professionnels des médias en vue de leur permettre de mieux accompagner les organisations de défense des droits de l’homme.

« On ne peut pas faire les droits de l’homme sans impliquer les professionnels des médias parce qu’ils sont des vecteurs d’informations et des acteurs qui contribuent à l’effectivité des droits de l’homme dans un Etat », explique Bruno HADEN.

De façon générale, le projet vise à contribuer à l’accroissement des synergies et interactions entre les Organisations de la société civile (OSC) en vue de la mutualisation de leurs forces et ressources pour la documentation et le monitoring de la situation des droits de l’homme au Togo.

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Ainsi, à travers sa mise en œuvre, les organisations de défense des droits humains au Togo seront dotées de moyens et de compétences pour la rédaction des rapports de bonne qualité sur la situation des droits humains au Togo.

Le projet prévoit également le lobby et le monitoring des droits humains, de même que la lutte contre l’impunité au Togo et une couverture nationale du pays afin de pouvoir en temps réel suivre l’évolution de la situation des droits humains.

« Il s’agit de faire en sorte que les droits de l’homme soient une garantie pour le développement du Togo », précise Bruno HADEN.

Les victimes des atteintes et violations des droits humains sont les premières cibles du projet de l’ACAT-Togo. Les cibles secondaires sont les acteurs de la société civile. Le projet en a ciblé une soixantaine répartie sur toute l’étendue du territoire nationale.