(Société Civile Média) – Redonner aux femmes l’envie de réussir et d’aller de l’avant dans ce qu’elles entreprennent, telle est la mission que s’est assignée Reyhanath TOURE-MAMADOU. Son engagement, coacher les jeunes filles et femmes et défendre leurs droits pour une transformation positive de leur personnalité.
Communicatrice, formatrice et coach transformationnelle de profession, Reyhanath TOURE-MAMADOU n’hésite pas à mettre son professionnalisme et son expérience au service des jeunes filles et femmes, surtout celles en situation d’abandon.
Promotrice de « Train des championnes » (qu’elle pilote avec Aimé APEDOH et Jean-Pierre TCHANGAÏ), Mlle TOURE-MAMADOU a mis en place cette initiative dans le but d’accomplir la mission qu’elle s’est assigné. Ce programme annuel est dédié uniquement aux jeunes filles et femmes.
« Nous avons remarqué qu’il y a plus d’hommes que de femmes lors des grandes rencontres réunissant des associations et organisations. Or, ces rencontres sont des cadres qui doivent servir de créneau aux femmes et leur permettre de s’affirmer. L’idée de ‘‘Train des championnes’’ est de créer un cadre qui permet essentiellement aux jeunes filles et femmes de changer leur façon de vivre, de penser et d’agir, bref susciter en elle une transformation de mentalité », explique la directrice du Cabinet REYHANATH & ASSOCIEES.
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Ce train annuel connait un arrêt chaque trimestre, consacrant deux jours à une formation et à une soirée dénommée ‘‘Comme si’’. La soirée ‘‘comme si’’ est un concept tiré de la méthode de visualisation en développement personnel. Chaque participante vient à cette rencontre comme celle qu’il sera dans 5 ans. Si, dans cinq ans, elle se voit chef d’un grand cabinet de communication et de formations, elle vient habillée, marchant, parlant et négociant avec les autres comme la cheffe du plus grand cabinet de communication.
L’impact de « Train des championnes » sur la vie des participantes motive ses promoteurs qui entendent poursuivre l’aventure.
« Il y a certaines participantes qui, grâce à cette initiative, ont décidé de poursuivre leurs études à l’extérieur. Avant de connaitre le train, elles n’avaient pas forcément envie de le faire. Des championnes sont aujourd’hui en stage France, en pleine étude en côte d’ivoire, au Kenya. Il y a même une qui n’a jamais voyagé mais qui est allée s’installer au Benin pour une formation sans connaître personne. Une autre est allée au Nigéria pour le même objectif et est revenue avec des opportunités pour lancer son business », témoigne la promotrice.
Ce parcours meublé de riches expériences et de réussites, Reyhanath veut le mettre au service du pool des Femmes Défenseures des Droits de l’Homme qu’elle vient de découvrir avec le Centre de Documentation et de Formation sur les Droits de l’Homme (CDFDH).
« Toutes les activités qui sont liées aux jeunes filles et aux femmes ont un lien, l’objectif ultime c’est de voir les jeunes filles et femmes épanouies et capables de dépendre d’elles-mêmes ».
Avec sa posture de femme conseillère, c’est une passion pour elle de voir une femme capable de prendre sa vie en main. « Je ferais tout ce que je pourrais, que ce soit sur le plan expérience, compétence, ou dans le coaching pour la défense des femmes », conclut-elle.