(Société Civile Média) – Programme mondial d’action sociale visant à lutter contre le problème mondial des déchets solides, y compris celui des débris marins, la « Word Clean Up Day » (la Journée mondiale du nettoyage) a été observée au Togo ce week-end. Il a permis à plus de 200 jeunes volontaires issus de 16 différentes organisations de se mobiliser le 21 septembre pour assainir les alentours de la lagune de Bè.
Cette initiative qui répond aux Objectifs du Développement Durable (ODD) et à la protection de l’environnement constitue, selon ses initiateurs, une base solide pour un essor écologique au plan national et international.
Le World Clean Up-Day s’impose donc comme un cadre approprié pour rassembler les jeunes et mener des actions citoyennes. Ramassages des déchets sauvages tels que les mégots de cigarette, les sachets plastiques, les bouteilles en verre, bouteilles plastiques, pelure de fruits et sensibilisation de la population riveraine sur la nécessité de préserver l’environnement ont été au menu de cette journée.
« L’objectif de cette mobilisation’est d’amener nos membres à être des ambassadeurs de la planète terre et à créer à leur tour d’autres Ambassadeurs. Nous nous réjouissons donc de cette forte mobilisation. Nous espérons que cette action, en dehors de la journée du 21, continuera chaque jour», explique Roger KLOMEGAH, secrétaire général d’Alternative Leadership Group (ALG).
- Advertisement -
Pour Didu Koffi BOKON, coordonnateur d’Ecotourisme-Togo, le quartier Bè, un des quartiers de la ville de Lomé, est sale et ne reflète pas une bonne image de la capitale. D’où la nécessité de l’assainir.
« Il y a quelque chose qu’on ignore, c’est que chaque quartier et localité est un lieu touristique qu’on devrait valoriser et protéger normalement. Les activités halieutiques qui se font dans cette lagune vont directement dans nos ventres. Si aujourd’hui les déchets plastiques vont dans la lagune et que les poissons les mangent alors ça reviendra dans nos plats. D’où la necessité de l’assainir », souligne-t-il.
Les 16 organisations qui se sont mobilisées autour de l’initiative ne sont pas toutes dans l’environnement mais se sont senties concerné. Pour Noël NYADANU, responsable marketing de Let’s Do It, « Chacun doit se lever pour le faire. C’est une action de chaque volontaire, une action de nous les activistes du changement climatique ou de la protection de l’environnement ».
Jean de Dieu SOVON