Togo: Les préoccupations de la société civile prises en compte par le Comité contre la torture, le CDFDH s’en réjouit

luzdelsol668
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(Société Civile Média) – A l’instar d’autres organisations de défense des droits humains, le Centre de Documentation et de Formation sur les droits de l’Homme (CDFDH) était en juillet dernier à la session du Comité contre la torture à Genève en Suisse. Mais avant, il a activement participé à la rédaction du rapport alternatif de la société civile.

De retour de Genève, le Directeur Exécutif du CDFDH, Godwin ETSE (photo), n’a pas caché sa satisfaction par rapport à la prise en compte, par le Comité, de leurs préoccupations dans les recommandations adressées à l’Etat togolais.

« Nous nous réjouissons que le Comité contre la Torture ait repris certaines de nos préoccupations dans ses recommandations finales formulées à l’Etat », a réagi M. ETSE avant d’évoquer quelques unes des préoccupations pris en compte par le CAT.

« Il y a par exemple la nécessité de faire des enquêtes et d’amener les auteurs des actes de torture et mauvais traitements à répondre de leurs actes. La garantie d’une protection pour les défenseurs des droits de l’Homme est aussi un point important soulevé par les Nations unies », a-t-il indiqué avant d’ajouter que le CDFDH et les autres défenseurs des droits de l’homme feront un suivi pour que la loi n’ait pas pour finalité d’exposer les défenseurs plus qu’elle ne les protège.

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Le CDFDH se réjouit par ailleurs d’avoir bénéficié, dans ce processus, de l’appui technique du Centre pour les Droits Civils et Politiques (CCPR Centre) mais aussi de l’appui financier du PNUD et de OSIWA (Open Society Initiative for West Africa).

S’il y a de quoi être optimiste en ce qui concerne les préoccupations soumises par les OSC au CAT, les dernières évolutions concernant la loi sur les manifestations au Togo ne réjouit personne du côté du CDFDH. Tout en s’interrogeant sur l’opportunité même de la modification apportée à la « loi Bodjona », Godwin ETSE estime qu’avec la nouvelle loi, « on a reculé de presque 10 ans au moins. Et c est vraiment triste ».