(Société Civile Média) – Les femmes peuvent jouer un rôle non négligeable dans le secteur de l’agriculture au Togo. Mieux, tout comme les hommes, elles ont aussi la capacité de contribuer, à travers ce secteur, à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire au Togo. Le Réseau National des Femmes Agricultrices du Togo (RENAFAT) y croit et se bat pour qu’une place plus importante soit faite à la femme dans le secteur agricole. Mais rien de tout cela n’est possible sans l’accès des femmes à la terre.
Voilà qui explique l’organisation à Lomé, depuis ce mardi 23 juillet, d’une table ronde des femmes agricultrices, commerçantes de produits agricoles, transformatrices des produits agricoles et restauratrices. La rencontre, initiée par le RENAFAT, est liée aux questions de l’accès de la femme à la terre au Togo et est organisée autour du thème «Réformes agro-foncières au Togo : plaidoyer pour le développement économique de la femme dans le secteur de l’agriculture et de l’alimentation». Elle vise, à terme, à sortir un document de plaidoyer qui va apprécier les difficultés auxquelles font face les femmes dans le secteur agricole au Togo, et faire des propositions à l’endroit des gouvernants.
« Il s’agit de rendre utile et valoriser le rôle de la femme dans le secteur, à travers la recherche des solutions pour faire face à leurs difficultés et promouvoir leur développement économique. C’est donc l’occasion pour les femmes de porter leur voix haute pour savoir les différentes dispositions élaborées à leur faveur », explique Bariétou AGBERE, présidente du RENAFAT.
La réalité de la situation foncière de la femme productrice agricole, commerçante et transformatrice de produits agricoles ; la politique nationale de l’agriculture pour la femme paysanne ; les dispositions pour la femme paysanne dans les réformes agro-foncières ; les taxes liées à la gestion des marchés ; les dispositions du ministère du commerce pour la femme commerçante sont entre autres les modules développés au cours de la table-ronde.
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D’après Kayi AGUEY-WOGNON, directrice des ressources humaine au Ministère de l’Agriculture, de la Production animale et halieutique, le document final servira de cadre pour la revue des politiques sectorielles et l’analyse des dispositions particulières qui y sont prévues en faveur des femmes.
La Rencontre, il faut le rappeler, a été organisée avec l’appui financier de la fondation Konrad Adenauer stiftung (KAS) à travers son projet sous régional «Un seul monde sans faim-droit foncier de la femme en Afrique de l’Ouest».