Mariage des enfants : Les premières dames de la CEDEAO préoccupées par le phénomène

luzdelsol668
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(Société Civile Média) – En marge du 33ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine, la fondation Tattali Iyali organise, le 07 juillet 2019 à Niamey, une rencontre des Premières Dames de la Cedeao sur le mariage des enfants. Convaincue de ce que le mariage des enfants prive de nombreuses filles de développer leur potentiel, la Première Dame Lalla Malika, entend, à travers cette rencontre, mobiliser ses sœurs et les tous acteurs pour une action concertée face à ce problème.

Environs 300 participants prendront part à cette rencontre de Niamey organisée en partenariat avec le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, et celui en charge de l’Education primaire, avec le soutien de la Commission des Affaires Sociales et du Genre de la CEDEAO, de l’UNFPA, de Plan International, de l’ONU FEMMES, du PNUD, de l’UNICEF et de Word Vision.

En regroupant les quinze (15) Premières Dames de la Cedeao, la Fondation Tattali Iyali de Dr Lalla Malika Issoufou entend ainsi saisir l’occasion de renforcer le plaidoyer pour la «lutte contre le mariage des enfants et la promotion de la scolarisation de la jeune fille en Afrique de l’Ouest ». Cette rencontre fait suite au Side event organisé à New York par la même Fondation Tattaly Iyali en marge de la 73è session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, sur les meilleures pratiques et les interventions communautaires visant à réduire le mariage des enfants et à promouvoir le bien-être des femmes et des filles.

Avec 40% des filles qui sont mariées avant 18 ans, les régions Afrique de l’Ouest et du centre sont les régions les plus touchées par le mariage des enfants dans le monde. Dans certains pays comme le Niger, la Centrafrique et le Tchad, ces taux sont supérieurs à 67%. Cette pratique a des conséquences néfastes connues et reconnues de tous sur le devenir des jeunes filles : grossesses précoces, maternités à risque, fistules obstétricales, mortalités maternelles et infantiles, privation du droit à l’éducation, déscolarisation des filles, confinement des femmes dans la pauvreté, etc. Cette situation éloigne l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’atteinte des objectifs de développement durable, notamment l’objectif 4 relatif à l’éducation pour tous.

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(Avec le Sahel.org)