(Société Civile Média) – Alors qu’une enquête a été demandée et ouverte pour situer les responsabilités suite aux violences des 1er et 2 mai dernier au Bénin, la branche locale d’Amnesty International se dit préoccupée par l’allure que prennent les investigations. C’est ce qu’a indiqué à Jeune Afrique, son directeur Fidèle KIKAN.
L’orientation de l’enquête pour élucider ce qui s’est réellement passé à Cotonou les 1er et 2 Mai 2019 ne semble par convaincre le premier responsable de l’Amnesty International Bénin. Se confiant au magazine Jeune Afrique, Fidèle KIKAN a fait savoir que la procédure judiciaire en cours ne paraît pas impartiale.
En effet, pour le directeur Bénin de l’organisme de défense des droits de l’homme, les enquêtes devraient dans une démarche d’impartialité s’étendre à la responsabilité des forces de l’ordre. « Nous avons demandé une enquête approfondie et impartiale suite aux violences des 1er et 2 mai, et nous ne pouvons que dire notre déception de voir que l’enquête semble pour le moment ne s’orienter que sur la responsabilité des civils et des manifestants », a-t-il confié au magazine panafricain.
Pour le directeur d’Amnesty International Bénin, « une enquête impartiale devrait également se pencher sur les responsabilités des forces de l’ordre ». Il souhaite donc que les autorités puissent corriger le tir afin que toute la vérité soit faite sur les violences regrettables enregistrées à Cotonou.
- Advertisement -
Avec Bénin Web TV