(Société Civile Média) – La présidente de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) évoquait le sujet il y a quelques jours et se disait préoccupée par l’ampleur de la vindicte populaire au Togo. Et comme pour lui donner raison, 5 ressortissants nigérians ont été sévèrement lynchés à Lomé ce lundi et ont failli perdre la vie. Ils sont accusés d’avoir tué une jeune fille togolaise après avoir couché avec elle.
Organisation de défense des droits de l’Homme, la branche togolaise de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT-Togo) a, à plusieurs reprises, interpellé les autorités sur la nécessité de prendre des dispositions pour éradiquer le phénomène. Pour le moment, ses interpellations restent lettre morte.
Pourquoi doit-on bannir la vindicte populaire de nos habitudes ? Secrétaire général de l’ACAT-Togo, Bruno HADEN nous donne 7 raisons pour lesquelles nous devons dire non à ce phénomène.
7 raisons de dire non à la vindicte populaire
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1. Aucun être humain sur la terre ne doit avoir le pouvoir d’ôter la vie de son prochain.
2. La vindicte populaire est en contradiction avec les Saintes Ecritures qui prônent le caractère sacré et inviolable de la vie humaine.
3. La vindicte populaire est un traitement cruel, inhumain ou dégradant.
4. La vindicte populaire est appliquée en violation des principes de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
5. La vindicte populaire est irréversible et irréparable.
6. La vindicte populaire est un acte barbare et ne rend pas justice.
7. La vindicte populaire est inacceptable dans une société démocratique.