(Société Civile Média) – La majorité des organisations de défense des droits de l’homme (ODDH) n’est pas professionnelle, c’est ce qu’a indiqué mercredi 12 juin le ministre Christian TRIMUA. C’était au cours de la rencontre d’échange initiée par son département avec les ODDH, en collaboration avec le Centre de Documentation et de Formation sur les Droits de l’Homme.
D’après M. TRIMUA, nombreuses sont les organisations qui s’improvisent dans le champ des droits de l’homme au Togo. Et ce secteur, précise-t-il, est devenu un four tout et un foisonnement de tout.
« A part quelques organisations sérieuses qui sont sur la place, nous sommes dans un secteur où n’importe quelle organisation s’auto-proclame défenseur des droits de l’homme et nous ne savons pas sur quelle base », a-t-il déploré. « Cela engendre des situations comme celle que nous avons connue avec Assiba Johnson et qui ne nous réjouit guère, personne n’en est fier », a souligné le ministre en charge des Droits de l’Homme.
D’après ce dernier, il est nécessaire que le secteur travaille lui-même à se purifier et à établir les critères selon lesquels les organisations sont reconnues comme défenseur des droits de l’homme.
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« Le gouvernement ne souhaite pas prendre le devant dans la mise en place de ces critères, alors je vous renvoie la balle et vous demande de les établir vous-mêmes », a lancé Christian TRIMUA à l’endroit des ODDH présentes à la rencontre.