JIF 2019 : Au-delà du folklore, Nora AMEDZENU-NOVIEKOU appelle à des actions plus concrètes

luzdelsol668
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(Société Civile Média) – « Le 8 mars n’est pas une occasion de fête », c’est l’essentiel du message que tient à passer Dado Nora AMEDZENU-NOVIEKOU en ce jour de commémoration de la Journée Internationale de Femme. 

Pour la coordinatrice de WANEP-Togo, la branche togolaise de l’organisation West Africa Network for Peacebuilding, Bien au-delà du folklore qui entoure habituellement cette Journée, le 8 mars doit être une date repère et plus une journée de questionnements, de bilan, d’auto-critique et d’auto-analyse.

« En tant qu’organisations de femmes, en tant que structures regroupant les femmes, nous devons en principe profiter de cette occasion que nous offre le 8 mars pour nous poser la question de savoir qu’est ce que nous avons pu faire ou réaliser les années précédentes pour bouger les lignes, qu’est ce que nous pouvons faire dans les années à venir pour améliorer les conditions des femmes ici et ailleurs », a-t-elle confié à l’Agence Société Civile Média.

Pour Mme AMEDZENU-NOVIEKOU, la Journée Internationale de la Femme est essentiellement une journée de défis à relever. Et ces défis appellent à une analyse profonde des causes de la mauvaise condition féminine et des handicaps auxquels les femmes font encore face, ainsi qu’à une analyse profondes des solutions à trouver en vue de sortir les femmes des difficultés auxquelles elles sont confrontées.

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« C’est une journée où des idées doivent fuser de partout pour, in fine, ressortir des résultats et des actions futures à mener en faveur de la femme », fait-elle observer.

Parlant de « Femme et gouvernance locale », thème national retenu par les autorités togolaises pour commémorer la Journée Internationale de la Femme 2019, la coordinatrice de WANEP-Togo estime qu’il faut que les femmes s’engagent dans le développement durable de leur pays. Cet engagement, dit-elle, ne doit pas être interprété comme une concurrence avec les hommes, mais tout simplement comme une contribution des femmes au développement de leurs cités.

« Si nous commémorons cette Journée, c’est d’abord et avant tout pour démontrer que la femme est aussi un citoyen qui a son mot à dire dans le développement de sa communauté. Les hommes ne doivent donc avoir peur d’aucune concurrence que ce soit », rassure-t-elle, avant d’appeler à aider les jeunes filles déscolarisées à poursuivre les études et les femmes entrepreneures à mieux faire avancer leurs activités.

« C’est autant d’éléments concrets qu’on peut initier et ne pas seulement organiser une journée où on se retrouve enfermé dans une salle pour une conférence. C’est bien, mais on peut aller au-dela et mener des actions plus concrètes », conclut Nora AMEDZENU-NOVIEKOU.