Togo-Législatives : Le 20 décembre, « une date inamovible » selon les OSC pour une diplomatie non gouvernementale

luzdelsol668
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(Société Civile Média) – Contrairement au mouvement forces vives « Espérance pour le Togo », les organisations de la société civile pour une diplomatie non gouvernementale estiment qu’il n’y a aucun inconvénient pour le Togo d’organiser les législatives le 20 décembre prochain et appellent tous les acteurs à considérer cette date comme « inamovible » et à ne rien faire en dehors de la feuille de route de la Cedeao.

Ce groupe d’OSC, qui organisait ce jeudi 15 novembre une grande rencontre citoyenne d’échanges et de réflexions sur le thème « responsabilités citoyennes des OSC face à la situation sociopolitique actuelle du Togo », dit constater avec regret et déplorer le fait que les parties prenantes ne s’accordent pas sur l’esprit de cette feuille de route. Il attire leur attention sur « les conséquences irréversibles qui en résulteraient » telles que le ralentissement des activités économiques, la recrudescence des violences politiques, le blocage du fonctionnement normal des institutions de l’Etat et la disgrâce du pays sur le plan international.

« La crise que connaît le pays a conduit à la baisse des chiffres d’affaire des entreprises. Et cela a conduit à un collectif budgétaire à la baisse de 0,8%. Au collectif budgétaire, les dépenses  et recettes s’équilibraient à 1307,6 milliards de fcfa, alors que la prévision était autour de 1318,5 milliards. Et quand cela intervient, on s’attaque très souvent aux secteurs sociaux pour faire les réglages budgétaires. Par conséquent, le social est largement touché et le plan de développement qui doit être financé ne peut pas l’être totalement tout simplement parce qu’il y aura un manque dans le budget pour démarrer (…) Et donc si la crise perdure, il y aura non seulement des impacts sociaux, mais également des impacts économiques graves », explique Bertin Koffi Gozo, expert en Développement économique et communautaire. Il estime que les organisations de la société civile devraient, à ce niveau de la crise, démontrer leur poids pour une résolution rapide puisque c’est elle qui travaillent spécialement à la base en contact avec les communautés pour pouvoir répondre à leurs préoccupations.

« Si cette société civile joue son rôle de chien de garde, cela permettrait d’équilibrer les choses, de sensibiliser les populations sur ce qu’il faut connaître et ce qu’il faut faire », ajoute M. Gozo.

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Les organisations de la société civile pour une diplomatie non gouvernementale entendent donc jouer leur rôle à fond et sensibiliser la population pour que le Togo ait une stabilité afin de poser les bases d’un développement harmonieux et durable.